Magazine Bébé

Télédéclaration

Publié le 12 juin 2007 par Syven

Aujourd'hui je télédéclare. Toujours sur le fil du rasoir, j'aime bien faire ça au dernier moment (date limite pour le finistère, le 12 juin). Que voulez-vous, on vit dangereusement, du moins, on fait ce qu'on peut dans la haricot family !

Ca me prend l'après-midi. Comprenez, il y a le facteur bordel post construction, joint au facteur bébé goulu qui se réveille au moindre bruit dans la maison (merci à Smoke pour ses miaulements de satisfaction au retour de sa dernière bataille).

D'une, j'ai du remettre la main sur les papelards qui permettent de télédéclarer. Une partie se trouve au bureau de Nereij, histoire de faciliter les choses, et bien sûr, comme j'ai le neurone ramolli, pendant une bonne heure, j'ai cherché frénétiquement les papiers estampillés 2006 quand il me fallait du 2005 (que j'avais sous la main bien évidemment).

De deux, je donne le sein, change les couches et berce mon petit morfalou, ce qui m'interrompt très régulièrement dans ma tentative de m'acquitter de cette télédéclaration.

De trois, je me sens passablement enervée par le foutoir apocalyptique qui s'est emparé de mon salon et de ma table de salle à manger. Heureusement Haricot a toujours le areuh pour rire, se réveillant à cor et à cri pour s'endormir comme une masse à l'instant où je le prends dans les bras.

Bref, j'ai comme une barre dans le cou, je recalcule mes frais réel et ceux de Nereij (chéri j'attends ton coup de fil), ma connexion me joue des tours et évidemment, ça indispose le site du gouvernement (j'ai aussi bataillé pour obtenir mon certificat). Il paraît qu'il faut que je fasse des courses pour la semaine aujourd'hui, sachant qu'il est 16heures et que je n'ai toujours pas fini, sans compter qu'il va bien falloir que je range.

Je rêve d'une heure ou deux à moi, rien qu'à moi, pour écrire. J'aurai pu les avoir cet après-midi entre les réveils de Haricot. Mais non. C'est ça ou payer des impots cette année, alors que je compte bien y échapper. Vive le crédit d'impôt qui promouvoit les énergies renouvellables !

ps : on pourrait croire à la lecture de cette conclusion que je ne suis pas contente d'être imposable, mais c'est pas vrai. La plupart du temps, nous sommes imposables Nereij et moi, ce qui signifie que nous ne sommes pas à plaindre et que nous contribuons à notre société parce que nous le pouvons.

ps2 : non mais on n'est pas riches non plus, n'allez pas vous faire des idées, ça pourrait être mal interprété ce premier ps.

ps3 : J'ai vraiment l'art de m'enfoncer toute seule. Ben tant pis.


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