C'est la dédicace finale qui
donne vraiment du corps à ce scénario un peu mince
d'une vraie rencontre entre un cinéaste reconnu, talentueux,
exigeant, cultivé et bien plus encore (comme si Michel
Longsdale incarnait son propre personnage) et un jeune homme livré
à lui même qui s'est forgé son inculture
puisqu'il se repait de séries américaines mais qui est
beau et n'a peur de rien. Quelle chance pour Pio Marmai d'avoir
obtenu ce rôle (dans le film comme dans la réalité)
qui lui permet de montrer tout son potentiel à la fois drôle,
sensible et charmeur.
Sa partenaire Deborah François (
dont j'avais bien aimé son interprétation de la jeune
dactylo de Populaire) reste trop en retrait à mon avis
surtout par rapport aux deux autres personnages féminins: la
très pétillante Alice Belaidi et la sage et efficace
Dominique Reymond.