[Dossier] Fantasia 2014 - Jour 10 : La Quatrième Dimension du bonheur
26 juillet. Au menu de ce dixième jour Fantasia (déjà ?) : une maison hantée au Venezuela et la quatrième dimension en forme de gros coup de cœur. Ce que je l’aime ce festival, moi, fort, fort, fort.
Films visionnés :
The House at the End of Time, d’Alejandro Hidalgo – Note:
Un titre pareil, ça ne se refuse pas. Et exotique de surcroît, le film est vénézuélien. Il n’en faut pas plus pour piquer ma curiosité. L’histoire est assez classique au départ, une maison hantée avec le mari qui meurt et l’enfant qui disparaît. (je spoile pas, c’est au tout début). Jugée coupable, la mère se retrouve 30 ans en prison. À sa sortie, elle retourne dans la maison… avec un très vilain maquillage vieillissant sur la gueule. Mais bon, on a déjà du mal à le faire correctement pour un film de gros calibre (j’entends Jersey Boys de Clint Eastwood dans la salle), alors je ne ferais pas la fine bouche sur un tout petit film vénézuélien. Même si je dois l’avouer, cet exemple, parmi d’autres, montre ici ses limites en matière de budget et de technique. Et pourtant, je n’ai rien contre les touts petits films, au contraire, sauf que là, ça empêche vraiment de rentrer dedans. Surtout que c’est trèèèèès long à se mettre en place. Et quand on pige enfin le concept, car il y a concept, on regrette que l’ensemble n’ait pas été mieux maitrisé pour nous y amener. En clair, c’est un peu triste à dire, mais ça ferait sans doute un excellent remake entre les mains d’un James Wan ou d’un Alexandre Aja. J’ai quand même envie de soutenir, pour l’idée, et aussi parce que c’est pas tous les jours un film hanté du Venezuela.
The One I Love, de Charlie McDowell – Note:
Quel bonheur ! La petite pépite qui vient de nulle part -c’est un premier film-, qui repose sur aucun artifice -un film de SF sans effet-, sur aucun budget confortable -le film ne coûte rien à faire- sur aucun gros cast -ok la meuf est un peu connue de Mad Men mais c’est à peu près tout-. Non, juste une put*** d’idée hyper bien écrite. La voilà la recette. Toute simple pourtant, qu’on ne voit pratiquement jamais réalisée. Bon sauf la veille (chanceux que je suis) avec The Infinite Man qui reposait sur le même schéma. C’était génial pareil mais en plus barré, moins accessible. Là, c’est vraiment pour tout le monde. Le pitch en deux mots : un couple au bord de la séparation, un conseiller conjugal qui leur propose alors une ultime chance de se rabibocher en les envoyant un week-end dans une maison à la campagne. Je ne veux pas en dire plus, juste que c’est La Quatrième Dimension, le truc. Sur un ton vraiment chouette, qui mélange mélo et humour. Et qui fonctionne à mort. Gros gros coup de cœur !
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@ Nicolas Cliet-Marrel
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