genre: fantastique
année: 2003
durée: 1h45
l'histoire: Selon une légende coréenne, de terribles et mystérieuses créatures dévasteront un jour la terre. Un journaliste est chargé d'enquêter jusqu'au jour où un mystérieux serpent géant fait son apparition avec la volonté de détruire Los Angeles.
la critique d'Alice In Oliver:
L'air de rien, D-War: la guerre des Dragons, réalisé par Shim Hyung-Rae en 2003, est une production fantastique ambitieuse. En effet, à ce jour, D-War reste le film le plus cher du cinéma coréen. Reste à savoir si la qualité est à la hauteur du budget.
En l'occurrence, D-War est un peu une "merde". Allons, ne soyons pas trop modeste: c'est même carrément une grosse "merde" bien foireuse qui colle toute la journée au fond du slip ! Mais j'y reviendrai. Certes, comme je l'ai déjà souligné, D-War est un film coréen.
Pourtant, les acteurs sont presque tous des américains: Jason Behr, Robert Forster, Amanda Brooks, Craig Robinson et Aimee Garcia. Le film ne remportera pas vraiment le succès escompté. Néanmoins, il sera diffusé au Festival de Cannes mais ne bénéficiera pas d'une distribution sur les écrans français. D-War se retrouvera alors condamné à une petite sortie (directe) en dvd.
Clairement, il ne vaut pas beaucoup mieux. Pourtant, par le passé, le cinéma asiatique a démontré ses qualités dans le registre des monstres géants semant la panique et la terreur dans les grandes villes de notre planète.
En ce sens, D-War se présente comme le successeur de Godzilla (je parle évidemment de la toute première version...). Malheureusement, la comparaison s'arrête bien là. Quant au scénario, il se résume en deux ou trois lignes (gros maximum) en écrivant au marqueur sur un timbre-poste.
Attention, SPOILERS ! Selon une légende coréenne, de terribles et mystérieuses créatures dévasteront un jour la terre. Un journaliste est chargé d’enquêter jusqu’au jour où un mystérieux serpent géant fait son apparition avec la volonté de détruire Los Angeles.
En l'occurrence, le scénario de D-War s'inspire d'une véritable légende coréenne.
Hélas, le scénario est beaucoup trop classique pour susciter l'intérêt sur la durée. Clairement, j'hésite à le qualifier de nanar ou de navet. En résumé, on se situe un peu entre les deux. D-War est moins fun que l'affreux remake de Godzilla de Roland Emmerich, tellement médiocre que le film en devenait curieusement génial... Le cas de D-War est un peu différent...
Visiblement, cette production a pour but d'éclater à la face du monde et de prouver l'énorme talent et potentiel du cinéma coréen. Hélas, ce n'est pas avec ce film que les coréens risquent de s'exporter en dehors de leurs frontières.
En vérité, D-War passe totalement à côté de son sujet. La faute revient essentiellement à des effets spéciaux en images de synthèse et numériques complètement nazebroques. Les dragons censés être impressionnants sont au mieux insignifiants.
Même remarque concernant les séquences d'action, totalement foireuses et parfois saccadées. Un comble pour une production de ce genre ! Pire encore, le réalisateur, Shim Hyung-Rae pousse le vice jusqu'à proposer plusieurs séquences de bastons entre les créatures démoniaques dans des univers parallèles.
Sincèrement, ces inserts ne servent non seulement à rien mais elles brillent surtout par leur laideur. On se croirait presque devant un mauvais jeu Playstation.
Dans ce désastre filmique, les acteurs peinent réellement à exister. A cela, vient s'ajouter une romance totalement inintéressante entre le héros de l'histoire et une "grognasse". Bref, D-War n'est rien d'autre qu'une sombre bouse que l'on aura vite d'oublier...
note: pas envie de noter ça
2007 - D-War, la guerre des dragons - Shim... par Altanisetta