Chronique : Frangines

La vie de famille n’est pas toujours simple, encore moins entre deux soeurs diamétralement opposées dans le caractère et leur vision de la vie.

C’est ce dont vous pouvez vous rendre compte depuis le 25 juin dernier sur la scène du Théâtre Trévise avec la pièce Frangines.

Alors qu’elle écoute un peu de musique classique avant d’aller se coucher tôt car elle part à l’autre bout du monde le lendemain matin de bonheur pour son travail, Gabrielle voit débarquer sa sœur Adèle chez elle.

Elle qui n’aime pas être dérangée et qui ne pense qu’à dormir ne s’attendait vraiment pas à devoir gérer la visite surprise de cette sœur pas vue depuis deux ans et qui a soi-disant quitté mari, enfants et sa petite ville perdue pour s’installer à Paris.

Je dis bien soi-disant car dans cette famille, le mensonge est un art et les deux sœurs vont se prendre au jeu en allant toujours très loin, avec l’idée en transparence de faire éclater les vérités.

Cette petite famille est interprétée par Samantha Benoit et Juliette Arnaud, également les auteures de la pièce, et le duo fonctionne superbement. Au niveau du jeu, nous avons sur scène deux grandes comédiennes qui passent aisément de la joie à la colère, de la tristesse à la folie ou encore par la complicité.

Quant au spectateur, il passe du rire aux larmes et se laisse totalement embarquer dans cette histoire de famille qui touchera tout le monde. On retrouve bien là le style d’écriture de Juliette Arnaud a qui on doit les cultissimes Arrête de pleurer Pénélope 1 et 2.

Courez-y, vous ne serez pas déçus.

Frangines, Théâtre Trévise, Du mercredi au samedi à 20h00, jusqu’au 6 septembre.