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Gregg Hurwitz – Batman, le Chevalier Noir, Folie furieuse (Tome 3)

Par Yvantilleuil

Gregg Hurwitz - Batman, le Chevalier Noir, Folie furieuse (Tome 3)Après un très mauvais tome zéro intitulé Batman– La nouvelle aube, un premier tome (Terreurs nocturnes) moyen très porté sur l’action qui recyclait tous les principaux vilains d’Arkham et un « Cycle de violence » qui revenait sur les origines de l’Épouvantail, cet album reprenant les épisodes #16 à #21 de la saga « The Dark Knight », ainsi que l’Annual #1, se concentre sur un autre ennemi récurrent du Dark Knight.

Si, à l’instar du tome précédent, Gotham est à nouveau frappée par une vague d’enlèvements, ceux-ci ne se limitent cependant plus à des enfants et sont cette fois l’œuvre du Chapelier Fou.

Gregg Hurwitz livre à nouveau un récit sombre et violent à souhait, qui revient cette fois sur les origines de Jervis Tetch. Au fil des nombreux flash-backs, le lecteur découvre la jeunesse de ce gamin qui s’est subitement arrêté de grandir, ainsi que l’origine de sa folie. Si cette réécriture du personnage est loin d’être mauvaise, le rôle de la pianiste ukrainienne Natalya Trusevich fait une nouvelle fois froncer les sourcils. Si la nouvelle compagne de Bruce ne servait déjà pas à grand-chose lors du tome précédent, les effets de cette romance sur le comportement du Chevalier Noir sonnent particulièrement faux. Bruce Wayne allant jusqu’à dévoiler sa double-vie, tournant le dos à son principe de ne pas tuer ses ennemis et voulant raccrocher son costume… j’ai eu personnellement beaucoup de mal à y croire un seul instant. L’Annual en fin de tome, qui invite à retrouver le Pingouin, l’Epouvantail et le Chapelier Fou au sein d’une maison délabrée suite à une étrange invitation nocturne, est par contre assez plaisant à découvrir et ponctue cet album sur une belle note.

Visuellement, les styles d’Ethan Van Sciver et de Szymon Kudranski ne s’avèrent par contre pas du tout compatibles. La représentation visuelle de cet ennemi de Batman est certes assez réussie et le remplacement de David Finch sur la saga ne pose pas vraiment problème en soi, mais la transition entre les deux suppléants est malheureusement particulièrement indigeste.

Un récit sombre et violent, qui aurait également pu justifier une place au sein de la collection « DC Nemesis » d’Urban Comics.


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