Magazine Cinéma

Et puis les touristes

Par Ffred

Et puis les touristes

L'histoire

Sven arrive à Auschwitz pour y effectuer son service civil. L'une de ses tâches consiste à s'occuper d'un survivant du camp de concentration, Krzeminski, un vieil homme buté qui traite le jeune Allemand avec un mélange d'arrogance et d'impatience. Heureusement, la relation naissante avec l'interprète Ania permet à Sven de supporte le quotidien - jusqu'à ce que le jeune homme commence à comprendre combien le passé et le présent sont inextricablement liés à Auschwitz, aujourd'hui Oswiecim...

Mon avis

Sentiment mitigé au sortir de ce film. Comment traiter un sujet aussi lourd ? Il semble que le réalisateur a eu du mal à répondre à cette question. Ou il a eu du mal à faire passer son message. Tout ici n'est que télescopage. Celle de l'Histoire, de moments sombres qu'il ne faut pas oublier, confronter à une réalité du quotidien. Les évènements passés à Auschwitz influencent-ils toujours le comportement des gens qui y vivent ? Grande question ! Transformés en musée pour attirer les touristes, quel est le but recherché ? Faire se souvenir et ne pas oublier ou faire de l'argent ? Tout l'ambigüité du film est là. Il y aussi le télescopage des générations. Une victime ne veut pas quitter les lieux de son calvaire alors qu'une jeune fille fait tout pour le fuir. Un jeune homme est parachuté là contre son gré et doit s'occuper d'un vieillard rescapé...Autre temps autre calvaire. Certes différent et pas comparable. Bref plusieurs thèmes à traiter, et pas vraiment un de traiter à fond. Le scénario part un peu dans plusieurs directions si bien que l'on a du mal à vraiment s'attacher aux personnages et que l'émotion n'est pas aussi présente qu'on le souhaiterait. La faute n'incombe pas aux acteurs qui sont tous très bien. Alexander Fehling est vraiment très convaincant sans parler d'être absolument très charmant. Le vieil homme et la jeune traductrice polonaise sont aussi très bien tous les deux.

On sort donc avec un sentiment d'inachevé. Un sujet fort mais qui traité différemment aurait donné un tout autre film. Les choses, les sentiments, les émotions restent à la surface. Et comme le dit le personnage rescapé du camp "peut être faut-il mieux montrer La liste de Schindler"...

Alexander Fehling. Alsace Cinémas Distribution
 
Barbara Wysocka. Alsace Cinémas Distribution
 
Ryszard Ronczewski. Alsace Cinémas Distribution

Alsace Cinémas Distribution

'Am Ende kommen Touristen' Poster


Tu dois activer le JavaScript pour afficher cette vidéo. &
 

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Ffred 143 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines