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Souvenirs, images

Publié le 02 août 2014 par Petistspavs

L'image fuit, ou fuit, le chien s'enfuit, la chose est fortuite, je cherche tes mains. Le matin s'est répandu sur l'après-midi et on ne peut taire que c'est un certain bordel car l'après-midi s'est logé dans la soirée et je bois des gouttes d'espérance. Mes cheveux poussent et je ne peux arrêter le temps, après ma mort, ils pousseront encore et je ne saurai comment me coiffer. Je pense à mes amis, dont je vais dévoiler les initiales. Non, joke. Celles et ceux qui le savent le savent et il n'est nul besoin de discriminer. J'ai ôté mon t-shirt blanc, j'ai oublié d'en avoir conscience, mais c'est l'été, c'est même le mois d'août, je reste en jean à écrire ou à me demander ce que je pourrais écrire.

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Je cherche, je cherche tes mains. Mes mains cherchent aussi et ne trouvent qu'un clavier d'ordinateur. Un clavier d'ordinateur est une ouverture sur le monde entier et dans dans le monde, entier, se tiennent tes mains qui portent le monde. Peut-être qu'elles se touchent où se massent, peut-être manipulent-elles des couverts, peut-etre un de tes doigts te gratte le menton, peut-être elles sont serrées entre tes cuisses pour on ne sait quelle raison. Peut-être tes mains, tes doigts écrivent, peut-être à moi, peut-être pas. Peut-être sont-elles posées, on ne sait où, tranquilles, au cinéma.

La dernière fois tu m'as exposé ton désintérêt pour les personnes que je rencontre, que j'aime, dont certains amis dont je ne dirai pas les initiales.

Est-ce que les souvenirs nous engagent ? Est-ce que les souvenirs nous définissent. Par exemple, je me souviens d'un verre rue de Rivoli, paisible, après une expo, dans une brasserie de bonne tenue. Et de ce rongeur qui s'est échappé de sous ta banquette. Tu as été trop surprise, interdite, pour avoir vraiment peur. El le garçon nous  expliquant qu'avec le Jardin des Tuileries en face, c'était courant. Aujourd'hui on nous annonce que les jardins du Louvre, des Tuileries sont envahis par les rats. Tout comme le jardin modeste où je vais lire, là-bas, à côté, où les rats croisent les lignes du livre.

Cette présence, qui rapproche Paris de New-York, est-elle un effet inattendu du dérèglement climatique, comme dans cet épisode de Tintin dont j'ai oublié le titre et Mauvais sang de Léos Carax, que nous aimons tant.

Le chien s'enfuit, l'image devient floue, la réalité a une drôle de tronche.

Je mets une photo de Dorina pour que ce soit joli. Même si Dorina n'est pas l'ojet de ce post.

Vous savez, j'aime écrire. J'ai publié ces derniers temps des textes que j'aurais dû garder pour moi. J'en ai même censuré un, publié dans un premier temps, supprimé le lendemain, car trop personnel. 

Je vais faire mes courses, tout à l'heure, sous surveillance policière. Car depuis certains débordements physiques, verbaux, les uniformes protègent certains endroits stratégiques. Une synagogue, rue de la Roquette, est située à 100 m du minable théâtre de la main d'or, tanière nauséabonde des Dieudonné, Soral, Faurisson que je conchie avec plaisir, ainsi que les membres de leur secte fâcheuse. Mais ça m'embête quand même de faire mes courses parmi les policiers carapaçonnés dans MON quartier à cause de ces étrangers à mon monde.


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