Briséis a été témoin du meurtre de sa mère et arrachée à ses terres le même jour. Elle est maintenant une esclave renommée Cadia, une belle « marchandise », dans la maison d’Afrikanus. Ce dernier attend qu’elle soit une femme pour qu’elle consacre des services plus importants à sa maison de prostitution. Mais le jour où cela doit arriver, Briséis s’enfuit. Une décision qui devient un combat de chaque jour, qui demande audace, confiance et ruse. A cette nouvelle situation s’ajoute un projet d’assassinat que la jeune fille ne veut taire mais aussi l’éruption du Vésuve qui ensevelit la prospère cité de Pompéi.
Briséis raconte sa propre histoire qu’elle a réussi à consigner sur des tablettes. C’est Christine Féret-Fleury qui lui permet de partager ce qu’elle a vécu, qui lui donne la beauté, l’intelligence, la dignité, sa liberté entière. Dans la collection Mon histoire aux éditions Gallimard, Les cendres de Pompéi est un récit sombre, saisissant qui sait emporter, faire frémir et transmettre beaucoup de force.
Présentation de l’éditeur :
« Samedi 23 avril. En sortant chercher de l’eau, ce matin, j’ai trouvé devant la porte un oiseau mort, le bec grand ouvert. C’est le manque d’air, a dit Martia. Les pauvres, c’est à peine s’ils peuvent voler. Un vrai temps de tremblement de terre! Les femmes, à la fontaine, répétaient les mêmes mots : "un temps de tremblement de terre! Pas une vague dans le port, pas un souffle de vent." Elles riaient. Personne, à Pompéi, ne redoute les secousses de la terre – elle tremble si souvent! Et depuis dix-sept ans, aucune maison ne s’est effondrée.» Pour partager le journal intime de Briséis, esclave en l’an 79, et affronter avec elle la terrible éruption du Vésuve…
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