Magazine Cinéma

Fantasia 2014 – Green Inferno – Végétarien s’abstenir

Par Maxime Boudrias @Dirt2000

the-green-poutine1

Eli Roth est un des réalisateurs de film d’horreur contemporain que je préfère. Je l’ai découverte il y a 11 ans à Fantasia lors de la première de Cabin Fever. Depuis, il nous a depuis offert les efficaces Hostel et Hostel 2 qui ont choqué plus d’une personne. Il a aidé à populariser le genre torture porno. Sept ans plus tard, il nous revient avec un film de cannibale et surtout, il n’a pas perdu la main. J’étais un peu nerveux avant de voir le film, voir des personnes vivantes se faire manger par d’autres humains n’est pas le sujet qui me plait le plus à l’écran. On reconnait vite son style, le premier tiers du film tout va bien. Ensuite on est en enfer, pour les personnages dans le film du moins. Mort surprise, gore pour le plaisir de tous et humour déjanté partagent l’écran en bonne dose.

Le film essaie d’être une fausse critique sociale en nous montrant des personnes superficielles, sans âmes qui s’engagent dans un groupe à la Greenpeace. On a presque hâte que les cannibales arrivent. Presque. Ils sont pratiquement tous détestables. J’ai fini quand même par prendre parti pour les plus sympathiques du lot. La Chilienne Lorenza Izzo, qui a dans le passé partagé l’écran avec Eli Roth dans le long métrage Aftershock, est ici la protagoniste. Lorsque son personnage à peur, on y croit, elle interprète bien son rôle du personnage qui ne comprend pas ce qu’y lui arrive.  Survivra-t-elle au massacre? C’est la question à se poser pendant le visionnement. Daryl Sabara (Le petit roux dans les films Spy kids) est ici un allié à Lorenza. Souvent faible, comment a t’il fait pour survivre aussi longtemps? Je tiens à souligner le rôle de Sky Ferreira. C’est un personnage secondaire superficiel vraiment détestable. Elle ne comprend rien à la vie, une cause perdue. J’ai aimé la détester. Dommage qu’elle n’a pas pris l’avion vers l’Amazonie.
La tribu est intimidante et terrifiante, digne d’excellents cauchemars à venir. Je n’ai pas hâte. Le gore n’est pas trop choquant, reste qu’il remplit souvent l’écran. Les effets spéciaux de membre coupés sont super bien faits. J’avais mal pour eux par moment.

Le film a du mordant. Je le conseille pour les amateurs du genre. Vivement son prochain film qui sortira l’an prochain. Knock Knock.

Cote: Un bon divertissement, une poutine. J’ai eu du plaisir.

1 poutine



Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Maxime Boudrias 280 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines