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La dormeuse de Naples

Publié le 06 août 2014 par Pralinerie @Pralinerie
Ce court livre d'Adrien Goetz traite d'un sujet passionnant : un tableau disparu. Il s'agit de la Dormeuse de Naples, peint par Ingres en 1814 pour Caroline Murat. Ce tableau semble s'être perdu dans la tourmente de la chute de l'empire.
Ingres, la grande odalisque
Ce roman se divise en trois parties, chacune racontée par un narrateur différent. On commence à Naples en 1814. Ingres a croisé une jeune fille dans les rues de la ville et lui a proposé de poser pour lui. C'est bien entendu le modèle de la Dormeuse. Mais sous la froideur apparente du peintre, beaucoup de sentiments et d'émotions se réveillent et se bousculent. 
On poursuit à Rome avec Corot en 1825. Ce dernier peint ses fameux paysages, bercés par la lumière italienne. Lors d'une soirée étrange, un genre d'initiation bacchique, il découvre la Dormeuse. Il n'aura cesse alors de la retrouver.
Enfin, on conclut avec un proche de Géricault en 1817, qui nous raconte que lui aussi a vu la toile, dans l'atelier de Géricault. Le jeune homme en profite pour nous parler des chevaux du Corso, de Delacroix et du Radeau de la Méduse
Si le propos de base était intéressant, il ne faut pas lire ce roman pour espérer trouver une hypothèse sur ce qu'est devenu ce tableau. C'est et cela reste une arlésienne. Par contre, pour se plonger dans l'art du XIXe siècle, c'est parfait. Nos trois personnages sont suffisamment différents en termes de personnalité et de conception de l'art pour nous faire toucher la diversité de l'époque. C'est un peu court, cela reste léger, bref, un livre qui se lit entre deux baignades.
Du même auteur, j'avais beaucoup apprécié Intrigue à l'anglaise !

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