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Meatball Machine

Publié le 06 août 2014 par Olivier Walmacq

meatball machine

genre: science fiction, gore, trash (interdit aux - 16 ans)
année: 2005
durée: 1h30

l'histoire: Une race d’extra-terrestres arrive sur Terre afin de jouer à un jeu bien particulier. Le but de celui-ci est de s’implanter dans le corps des Terriens et de les contrôler comme des robots, ce qu’ils deviennent à moitié lors du contrôle. Chacun d’entre eux doit éliminer les autres humains et les manger afin de survivre. Yôji, un employé d’usine plutôt timide devra faire ce qu’il peut pour sauver la femme de sa vie, Sachiko, qui est devenu l’une d’entre eux.   

la critique d'Alice In Oliver:

Curieux que ce Meatball Machine, réalisé par Yudai Yamaguchi et Jun'ichi Yamamoto en 2005, ait remporté plusieurs prix dans les différents festivals où il a été présenté. En effet, Meatball Machine est au mieux un nanar assez insignifiant, mais j'y reviendrai.
Tout d'abord, Meatball Machine s'inscrit dans la vague des films cyberpunk très inspirés et influencés par le superbe Tetsuo, réalisé par Shinya Tsukamoto en 1989. Hélas, la comparaison s'arrête bien là. Ensuite, Meatball Machine s'inscrit également dans la lignée de Tokyo Gore Police et de The Machine Girl, mais sans en posséder la folie ni l'inventivité.

Inutile de mentionner les acteurs. Ce sont tous des inconnus et pourvu qu'ils le restent ! Le scénario brille surtout par sa débilité. Attention, SPOILERS ! Une race d’extra-terrestres arrive sur Terre afin de jouer à un jeu bien particulier. Le but de celui-ci est de s’implanter dans le corps des Terriens et de les contrôler comme des robots, ce qu’ils deviennent à moitié lors du contrôle. 
Chacun d’entre eux doit éliminer les autres humains et les manger afin de survivre. Yôji, un employé d’usine plutôt timide devra faire ce qu’il peut pour sauver la femme de sa vie, Sachiko, qui est devenu l’une d’entre eux. 

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Comme je l'ai déjà souligné, Meatball Machine s'inscrit dans la vague des films cyberpunk mais pas seulement. En effet, le film semble également influencé par l'univers des mangas. Premier défaut et pas des moindres: le scénario qui est au mieux insignifiant voire totalement inexistant.
Comme l'indique le synopsis, il est donc question ici de vils extraterrestres qui s'implantent dans le corps de Terriens, prennent le contrôle de leur esprit et les transforment en machines à tuer. Ce qui frappe immédiatement, c'est la laideur des costumes et des maquillages. 

A cela, il faut ajouter cette volonté de sombrer à tout prix dans le gore et le trash vulgaire avec ses nombreuses armes qui surgissent soudainement des corps de nos protagonistes. De ce fait, Meatball Machine oscille entre le film d'action et le film d'horreur "craspec".
Toutefois, sur le fond, on se demande ce que tente de nous raconter le scénario. A cette histoire d'extraterrestres moisis, vient également s'ajouter une histoire d'amour (particulièrement bancale et inutile) entre le héros principal et sa fiancée.
En l'occurrence, cette dernière est infectée par le virus extraterrestre et se transforme en machine à tueur.

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Quant au héros, il s'agit d'un personnage faiblard, timide et régulièrement rossé par tout le monde. Pour sauver celle qu'il aime, il devra lui aussi se transformer en boîte de conserve sur deux pattes. A partir de là, Meatball Machine accumule les combats les plus insensés.
Explosion de crânes, gore et réalisation ultra clippesque font partie du menu fretin. Au final, rien ne nous est épargné. A tel point que Meatball Machine en devient terriblement vulgaire. Paradoxalement, c'est aussi cette même vulgarité qui le rend aussi nul que fascinant, tout du moins d'un point de vue de sa nanardise. Sur le fond, on se demande comment Yudai Yamaguchi et Jun'ichi Yamamoto ont pu réaliser un film aussi débile tout en restant aussi sérieux.
A aucun moment, le film ne fait preuve d'humour et/ou d'un second dégré. Bref, Meatball Machine n'est rien d'autre qu'une bouserie science fictionnelle au look ringard et d'une rare laideur. Que dire de plus ?

note: 0/20 (en notant sympa)
note nanardeuse: 12.5/20


Meatball Machine par Mediafloh


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