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Ballade à Giverny : le pays de Monet et des impressionnistes américains...

Publié le 07 août 2014 par Filou49 @blog_bazart

 P1000122Cette période du plein milieu de l'été est idéale pour revenir sur certains voyages culturels que j'ai pu faire en ce début d'année 2014 et dont je ne vous avais pas encore parlé, faute de temps et d'opportunité pour le faire. C'est notamment le cas pour cette visite d'une journée ( seulement) que j'ai eu la chance de faire lors du pont du 1er mai dernier à Giverny, la Mecque de simpressionnistes, depuis que Claude Monet y avait posé ses pieds ( et ses pinceaux) il y a plus d'un siècle.

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Je suis notamment allé faire un tour du coté de l'impressionnant Musée des Impressionnistes voir l'exposition consacrée à l’art américain entre 1880 et 1900. Conçue en collaboration avec les National Galleries of Scotland (Édimbourg) et le Museo Thyssen-Bornemisza (Madrid), « L’Impressionnisme et les Américains » proposait une très chouette exploration inédite de la pratique de l’impressionnisme chez les peintres américains des deux côtés de l’Atlantique qui témoignent d’un temps ou l’Amérique s’incrivait dans le grand mouvement artistique européen.

Pas moins de quatre-vingts œuvres illustrent cette initiative originale. Parmi les peintures majeures des expatriés, certaines de Mary Cassatt, John Singer Sargent et James McNeill Whistler témoignent du rôle des artistes américains dans l’histoire de l’impressionnisme, tandis que d’autres exécutées à Giverny ou à Paris par Theodore Robinson et Childe Hassam révèlent une assimilation plus progressive des nouvelles techniques. e rôle que ces Américains ont joué dans l'exploration des harmonies de couleurs claires et des compositions inédites élaborées au contact des impressionnistes français, tels que Claude Monet et Edgar Degas.

L'exposition présentait un ensemble d'artistes qui, à l'image de William Merritt Chase, ont su séduire le marché américain en adaptant les idées impressionnistes aux sujets américains : des rivages rugueux de la côte atlantique aux jardins publics new-yorkais, en passant par l'image de la femme américaine.

De cette apparente diversité se dégage incontestablement un courant impressionniste américain distinct, dont l'originalité pourrait se résumer ainsi : une nouvelle lumière pour un nouveau public.

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Et bien sur, je n'ai pas manqué de flaner de long en large le long des jardins de Claude Monet, et cette ballade fut vraiment féérique, terriblement enchanteresse, surtout que le beau temps était de la partie, ce qui n'est pas si fréquent en Normandie ( n'en déplaise à mes lecteurs normands).

Que ce soit le jardin fleuri qui drape ses couleurs lumineuses devant la maison, ou bien encore le magnifique, presque irééel jardin des nymphéas, havre de verdure niché à cheval sur le bras de l’Epte, ces jardins sont un vrai appel à la réverie et à la plénitude, et surtout sont incroyablement romantiques, presque autant qu'une virée à Venise.

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Monet avait posé ses valises à Giverny car , d'après ce que j'ai lu sur lui, il y avait trouvé, une lumière, une ambiance, un cadre dans lequel il a trouvé l’inspiration à l’origine de ses plus belles toiles. Evidemment, les couleurs de ces fleurs et cette lumière si particulière, cette chaleur douce et enveloppante, on ne le trouve à Giverny et nulle part ailleurs, ne peuvent que lui donner raison.

Retrouver en vrai quelques unes des fleurs et des lieux que j'avais pu voir sur ses toiles les plus célèbres présente également un côté assez magique qui ne peut que rendre fou de joie les fans d'art pictural.

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Et par ailleurs,  lorsqu'on prend le temps lorsque je l'ai fait en fin d'après midi ( malgré la pluie qui commençait pour la première fois poindre le bout de son nez) , de se balade dans les petites rues du villages, on voit bien à quel point Giverny dégage une ambiance si singulière, si à part, une parenthèse enchantée loin des contraintes et nuisances citadines, et ce, à pourtant moins d'une heure de Paris,  il est ainsi facile d’imaginer la paix et la tranquillité que Monet connut en ces lieux, même si évidemment, les touristes ( et les cars de japonais) sont plus présents qu'à l'époque de Monet.

 

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 Alors, si vous n'avez pas encore mis les pieds à Giverny, j'imagine que ces quelques clichés vous font sacrément envie, n'est ce pas?


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