À force de l’écouter en boucle, je commence vraiment à apprécier ce nouvel extrait de son prochain album, qui est aussi une reprise d’un classique de Janet Kay.
Tricky, je le redis, a été un « nearly god » pendant les années 90, puis fit des choses tantôt géniales, tantôt médiocres. Un retour en forme est cependant notable depuis le binôme d’albums composé de Knowle West Boy et Mixed Race. Ensuite, False Idols ouvrira enfin la porte tant attendue : celle d’un Tricky totalement convaincu et entièrement convaincu par la même occasion (s’il semblait nettement à l’aise dans ces baskets sur les deux précédents, il demeurait des lacunes dans l’inspiration ou quelques choix).
Ainsi, Adrian Thaws, l’album de la personne du même nom, donne l’impression de poursuivre dans la voix tracée en 2013. N’allons pas attendre un revival des débuts du tricky kid, chose qu’il ne cherche assurément même pas. Et si c’est ce que vous chercher, faite vous-même le retour en arrière dans sa discographie.
Suite au single « Nicotine love », « Silly games » dépareille puisqu’il s’agit d’un titre carrément reggae. Je répète ce que je disais en préambule, mais à l’écouter encore et encore il devient vraiment agréable, sans visée grandiloquente, si ce n’est de faire un bon morceau dans le respect du genre jamaïcain.
La chanteuse Tirzah accompagne à merveille ce merveilleux et tout simple « Silly games ».