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A Nymphoid Barbarian In Dinosaur Hell

Publié le 09 août 2014 par Olivier Walmacq

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genre: fantastique
année: 1990
durée: 1h20

l'histoire: Victime d’un holocauste nucléaire, le monde est redevenu une terre sauvage où chaque jour est une lutte pour la survie. Trouver de la nourriture, échapper aux prédateurs, telles sont les principales préoccupations des ultimes représentants d’une race humaine vivant désormais sous la menace d’humanoïdes mutants et de gigantesques dinosaures. Léa est la fille de cette nouvelle ère créée par la folie des hommes.

la critique d'Alice In Oliver:

Certes, les productions Troma sont essentiellement spécialisées dans le gore potache. Mais Troma n'a pas réalisé que des films d'horreur. Preuve en est avec A Nymphoid Barbarian In Dinosaur Hell, réalisé par Brett Piper en 1990. En l'occurrence, cette série Z fauchée mélange plusieurs styles: le fantastique, les dinosaures et le genre post-apocalyptique.
Inutile ici de mentionner les acteurs: ce sont tous des inconnus et pourvu qu'ils le restent ! Vous l'avez donc compris: A Nymphoid Barbarian... appartient à la catégorie des nanars.

Pourtant, le scénario est assez original puisqu'il est question d'une Troisième Guerre Mondiale (tout du moins, on comprend que le monde a été ravagé par une guerre nucléaire) et d'un retour à une société primitive. Pire encore, les dinosaures ont refait surface !
Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! Victime d’un holocauste nucléaire, le monde est redevenu une terre sauvage où chaque jour est une lutte pour la survie. Trouver de la nourriture, échapper aux prédateurs, telles sont les principales préoccupations des ultimes représentants d’une race humaine vivant désormais sous la menace d’humanoïdes mutants et de gigantesques dinosaures. 

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Léa est la fille de cette nouvelle ère créée par la folie des hommes. Premier constat: cette production Troma se concentre sur les aventures d'une jeune femme (donc la même Léa). Ce qui est assez rare chez Troma. En général, ce sont des hommes et surtout des ploucs qui sont les héros privilégiés par les productions Troma. D'ailleurs, l'actrice qui incarne Léa, une certaine Linda Corwin (ne me demandez pas qui elle est et ce qu'elle est devenue...), n'est pas sans rappeler Raquel Welch.
Tout du moins, elle a un côté assez sexy. On retrouve ce genre de personnage féminin dans plusieurs productions du même genre, entre autres, dans Quand les dinosaures dominaient le monde ou encore dans Un Million d'Années avant J.C.

D'ailleurs, A Nymphoid Barbarian... fait largement référence à ses modèles mais tente de se démarquer de la concurrence. En gros, c'est une production Troma, quoi. Le film brille surtout par son manque flagrant de budget. Certes, vous verrez bien quelques dinosaures.
Hélas, les créatures ne sont guère convaincantes. Pourtant, ce sont bien elles les vraies stars du film. En l'occurrence, il faudra se contenter de morceaux de dinosaures, maladroitement intégrés dans le long-métrage. En résumé, les effets spéciaux sentent bon le carton-pâte. Parfois, A Nymphoid Barbarian... a recours à la bonne vieille technique de la stop-motion.

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Malheureusement, là aussi, le film se révèle extrêmement pauvre. Bien sûr, chaque apparition des dinosaures moisis condamne le film à une série de fous rires involontaires. Toutefois, malgré son concept et son scénario furieusement débile, A Nymphoid Barbarian... se révèle assez décevant dans l'ensemble.
Ne vous attendez donc pas à rire aux éclats très souvent.
En effet, le long-métrage souffre de nombreuses baisses de rythme et de longues séquences de bavardages qui ne servent strictement à rien. Faute d'idées et bien conscient que ses acteurs sont au mieux insignifiants, Brett Piper signe ici et là plusieurs séquences de combat entre ses dinosaures. Encore une fois, les créatures en mousse restent la principale attraction de ce petit nanar. Que dire de plus ?

note: 01/20
note nanardeuse: 12.5/20


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