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CINEMA: "Black Storm" (2014) : v'la bon vent, v'la joli vent ! / "Into the storm" (2014), bracing against the wind!

Par Bullesdeculture @bullesdeculture
Perdu au milieu des chaleurs estivales, vous n'en pouvez plus de trainer plein de sueurs sur la plage. Black Storm de Steve Quale est alors le blockbuster du mois d'août qui tombe à pic pour les amateurs de climatisation. Une chose est sûre, il y a de l'action et le cerveau doit être laissé au placard. Pour autant, l'attrait de cette œuvre est ailleurs. En effet, Warner, distributeur du film, a décidé de coupler cette sortie avec l'installation d'un dispositif d'immersion 4D inédit : l'Oculus Rift (jusqu'au 11 août au Gaumont Opéra Capucines à Paris). Bulles de culture l'a testé pour vous !
Lost in the summer, you can't stay on the beach? Into the storm by Steve Quale, the blockbuster of August, is for you. One thing, the action is present and the brains must be left in the closet. However, the attractiveness of this work is elsewhere. Indeed, Warner, distributor of the film, decide to combine this output with the virtual reality head-mounted display: Oculus Rift (until 11 August at the Gaumont Opéra Capucines in Paris). Bubbles culture has tested it for you! More in English >> (Translation in progress, come bubble later)
L'histoire du film est centrée sur la ville de Silverton qui voit son destin basculé lorsqu'elle subit la plus grande tornade de l'histoire des États-Unis. Pris aux pièges, les habitants doivent tout faire pour rester en vie. Pour autant, certains n'ont pas peur d'affronter la terrible tempête et de braver de grands dangers pour avoir des images spectaculaires du phénomène climatique. Parmi eux, on retrouve une fine équipe de chasseurs de tornades, menée par le casse-cou Pete (Matt Walsh) et la météorologue Allison Stone (Sarah Wayne Callies), qui vont croiser la route d'un jeune père (Richard Armitage) prêt à tout pour protéger ses deux garçons.

Warner bros. France

Le scénario, la mise en scène et le travail des personnages sont autant de choses qui sont accessoires dans cette oeuvre fortement inspirée de Twister (Jan de Bont). Tourné en caméra subjective à la manière d'un Cloverfield (Matt Reeves), le film n'a d'intérêt que pour ses effets spéciaux. Pour preuve, le réalisateur Steve Quale est réputé pour être le maitre de la technique visuelle à Hollywood depuis sa participation aux deux gros succès Titanic et Avatar. A partir de simulations par infographie, il sait recréer à l'écran une réalité virtuelle face à une tornade de force 5 : pluie numérique, débris, dislocations d'avions, troncs d'arbres volant. Chaque scène est une prouesse technique, comme autant de défis pour donner du spectacle, en témoigne notamment la terrible séquence dans les égouts. Les réfugiés ne pouvant plus fuir, ils décident de se terrer sous terre. Cependant, la trappe d'égout n'étant pas bien refermée, elle crée un appel d'air qui communique avec la grille placée à l'autre extrémité du tunnel. L'espace confiné décuple le stress. L'intensité est à son maximum lorsque l'on voit les protagonistes se cramponner à ce qu'ils peuvent pour assurer leur survie. Autour d'eux, c'est le déluge jusqu'à l'accalmie temporaire lorsqu'ils se retrouvent dans l’œil du cyclone. 

Warner Bros. France

Il n'est pas étonnant que les concepteurs de l'Oculus Rift ait choisi de recréer cette scène pour faire tester leur système, en marge de la sortie du film. Pendant l'expérience, le spectateur est installé dans une cabine, un masque avec un écran numérique sur les yeux et un casque sur les oreilles. Il est alors coupé du monde réel et immergé dans une expérience en 4D. Des capteurs de l'écran détectent les mouvements de tête et s'adaptent pour donner l'impression d'une image à 360°. Au delà de cette expérience audiovisuelle, l'habitacle est doté de ventilateurs pour donner l'impression de ressentir le souffle destructeur de la tornade. Bien qu'on ne soit plus très bien dans un contexte lié à l'expérience "cinéma", le dispositif est très réjouissant. Pour autant, à ceux qui voudraient que l'Oculus Rift soit utilisé dans la salle de cinéma durant toute la durée d'un film, il est de bon ton de conseiller alors aux studios de revoir leurs clauses d'assurances. Le ressenti spectateur est tellement impressionnant, voir angoissant, qu'il y aurait à coup sûr des crises cardiaques en plein milieu des scènes d'actions.
Hors des sentiers battus, le film n'est donc pas en soi une œuvre emportant l'admiration. En effet, il est plus un produit d'appel pour le développement de futures technologies d'immersion. La 3D n'étant peut-être que le balbutiement du cinéma du futur...
Antoine Corte

Pour en savoir plus sur le film :  - https://www.facebook.com/blackstormlefilm (Facebook officiel du film) - http://www.warnerbros.fr/black-storm.html (Site officiel du distributeur
Pour en savoir plus sur l'Oculus Rift :  - http://www.oculus-rift.fr/ (Portail français dédié à l'expérience)

Pour rappel, l'expérience Oculus Rift de Black Storm est à Paris du 9 au 11 août au cinéma Gaumont Opéra Capucines à Paris. 

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