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Globus désormais sans Golan

Par Mickabenda @judaicine
Disparition du producteur Menahem Golan Avec son cousin Yoram Globus, il aura formé un mythique duo dans les années 80 en supervisant nombre de films d’action avec leur compagnie Cannon, mais aussi des œuvres de grands auteurs. Associé aux noms de Sylvester Stallone, Jean-Claude Van Damme ou Dolph Lundgren. Mais aussi Jean-Luc Godard, John Cassavetes, Andreï Konchalovsky ou Barbet Schroeder, le cinéaste et producteur israélien Menahem Golan qui vient de mourir à Tel-Aviv à 85 ans aura eu pour le moins une carrière atypique, en produisant un cinéma d’action, mais aussi des œuvres d’auteurs réputés. Un parcours qui en a fait une légende dans l’histoire du cinéma. Pilote et bombardier durant la Guerre d’indépendance d’Israël en 1948, il réalise et produit avec son cousin Yoram Globus, nombre de films populaires en Israël. En 1977, il réalise ainsi Opération Thunderbolt sur le détournement en 1976 d’un vol Air France et le raid conduit par les Israéliens à Entebbe pour libérer les otages. Une production nominée aux Oscars. Fortune faite dans leur pays, le duo rachète une compagnie américaine moribonde, la Cannon Group, en 1979. Ils en font l’un des studios indépendants les plus puissants, avec un sens unique de la communication inondant la presse professionnelle et les marchés du monde entier de publicités qui mettent en avant des line-ups impressionnants. Entre autre à Cannes où le duo laissera bien des souvenirs. Leur logo, un losange bleu et métallique qui s’illumine quand ses deux moitiés ne font qu’un, devient mondialement célèbre. Le tandem Golan-Globus produira plus de 200 longs métrages dont de très nombreux films d’action: Portés disparus et ses suites, Delta Force et Invasion USA, avec Chuck Norris, Le bras de fer, avec Sylvester Stallone, Tous les coups sont permis, avec Jean-Claude Van Damme (qu’ils découvriront), la franchise Death Wish avec Charles Bronson ou encore les Maîtres de l’univers avec Dolph Lundgren. Des films d’action ultra musclés, très inspirés par le cinéma d’action hong-kongais à petit budget qui cartonnent partout, entre autre en VHS. Dans les années 1980, Menahem Golan accompagne aussi Jean-Luc Godard pour son King Lear en 1987, le Love Streams, de John Cassavetes en 1984, deux films de Andreï Konchalovsky (Maria’s Lovers en 1984 puis Runaway Train en 1985) mais aussi Robert Altman (Fool For Love, 1984), ou Barbet Schroeder (Barfly, 1987) Quand la Cannon connaît d’importants problèmes financiers après l’échec retentissant de Superman IV, le duo se sépare. Golan tire sa révérence et reprend la 21st Film Century Corporation (productrice de Captain America version 1990 et de Un justicier dans la ville 4). Globus reste quand Pathé Communications investit dans la compagnie et absorbe la MGM/United Artists. Le cinéaste et son cousin étaient encore au dernier Festival de Cannes pour présenter The Go-Go Boys, un documentaire israélien de Hilla Medalia sur leur histoire et celle des studios Cannon. Un autre documentaire sur la Cannon, qui a pour titre Electric Boogaloo : The Wild, Untold Story of Cannon Films, vient d’être présenté au Festival du Film de Melbourne.   D’après Le film français Disparition du producteur Menahem Golan Avec son cousin Yoram Globus, il aura formé un mythique duo dans les années 80 en supervisant nombre de films d’action avec leur compagnie Cannon, mais aussi des œuvres de grands auteurs. Associé aux noms de Sylvester Stallone, Jean-Claude Van Damme ou Dolph Lundgren. Mais aussi Jean-Luc Godard, John Cassavetes, Andreï Konchalovsky ou Barbet Schroeder, le cinéaste et producteur israélien Menahem Golan qui vient de mourir à Tel-Aviv à 85 ans aura eu pour le moins une carrière atypique, en produisant un cinéma d’action, mais aussi des œuvres d’auteurs réputés. Un parcours qui en a fait une légende dans l’histoire du cinéma. Pilote et bombardier durant la Guerre d’indépendance d’Israël en 1948, il réalise et produit avec son cousin Yoram Globus, nombre de films populaires en Israël. En 1977, il réalise ainsi Opération Thunderbolt sur le détournement en 1976 d’un vol Air France et le raid conduit par les Israéliens à Entebbe pour libérer les otages. Une production nominée aux Oscars. Fortune faite dans leur pays, le duo rachète une compagnie américaine moribonde, la Cannon Group, en 1979. Ils en font l’un des studios indépendants les plus puissants, avec un sens unique de la communication inondant la presse professionnelle et les marchés du monde entier de publicités qui mettent en avant des line-ups impressionnants. Entre autre à Cannes où le duo laissera bien des souvenirs. Leur logo, un losange bleu et métallique qui s’illumine quand ses deux moitiés ne font qu’un, devient mondialement célèbre. Le tandem Golan-Globus produira plus de 200 longs métrages dont de très nombreux films d’action: Portés disparus et ses suites, Delta Force et Invasion USA, avec Chuck Norris, Le bras de fer, avec Sylvester Stallone, Tous les coups sont permis, avec Jean-Claude Van Damme (qu’ils découvriront), la franchise Death Wish avec Charles Bronson ou encore les Maîtres de l’univers avec Dolph Lundgren. Des films d’action ultra musclés, très inspirés par le cinéma d’action hong-kongais à petit budget qui cartonnent partout, entre autre en VHS. Dans les années 1980, Menahem Golan accompagne aussi Jean-Luc Godard pour son King Lear en 1987, le Love Streams, de John Cassavetes en 1984, deux films de Andreï Konchalovsky (Maria’s Lovers en 1984 puis Runaway Train en 1985) mais aussi Robert Altman (Fool For Love, 1984), ou Barbet Schroeder (Barfly, 1987) Quand la Cannon connaît d’importants problèmes financiers après l’échec retentissant de Superman IV, le duo se sépare. Golan tire sa révérence et reprend la 21st Film Century Corporation (productrice de Captain America version 1990 et de Un justicier dans la ville 4). Globus reste quand Pathé Communications investit dans la compagnie et absorbe la MGM/United Artists. Le cinéaste et son cousin étaient encore au dernier Festival de Cannes pour présenter The Go-Go Boys, un documentaire israélien de Hilla Medalia sur leur histoire et celle des studios Cannon. Un autre documentaire sur la Cannon, qui a pour titre Electric Boogaloo : The Wild, Untold Story of Cannon Films, vient d’être présenté au Festival du Film de Melbourne.   D’après Le film français

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