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Rosemary's Killer/The Prowler

Publié le 14 août 2014 par Olivier Walmacq

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genre: slasher, horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1980
durée: 1h30

l'histoire: Alors que la deuxième guerre mondiale bat son plein, la jolie Rosemary rédige une lettre à l'intention de son engagé de petit ami. Lassée de l'attendre, cette dernière lui écrit qu'elle souhaite mettre un terme à leur amour. Mais voilà qu'au lendemain de la guerre, Rosemary et son nouveau petit ami sont sauvagement assassinés par un mystérieux tueur dissimulé sous un uniforme de soldat américain. Trente ans plus tard, une nouvelle vague de meurtres s'abat à nouveau alors que personne n'a rien demandé ! 

la critique d'Alice In Oliver:

Entre la fin des années 1970 et la fin des années 1980, le genre slasher triomphe au cinéma. A la fin des années 1970, c'est Halloween, la nuit des masques de John Carpenter qui rencontre un immense succès dans les salles obscures. Au début des années 1980, le premier Vendredi 13 devient la nouvelle référence du genre. Par conséquent, de nouveaux slashers tentent eux aussi de se faire connaître, le plus souvent par le biais de la vhs et des vidéos clubs.
C'est par exemple le cas de Rosemary's Killer, réalisé par Joseph Zito en 1980. Pour l'anecdote, le film est aussi connu sous le nom de The Prowler (c'est le titre original).

En l'occurrence, Joseph Zito est surtout connu dans le domaine de la série B et donc du cinéma bis. Rosemary's Killer constitue également sa seconde réalisation. Clairement, le bonhomme fait partie de ces "nanar men" à qui l'on doit de nombreuses fumisteries, entre autres, Le Scorpion Rouge, Invasion USA ou encore Delta Force One: The Last Patrol.
Rosemary's Killer fait partie de ces nombreux slashers des années 80 qui trouveront leur public dans les vidéos clubs sans pour autant rencontrer un énorme succès. Aujourd'hui, Rosemary's Killer fait partie de ces petits slashers oubliés.

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Néanmoins, il permettra à Joseph Zito de se faire remarquer. Suite à la sortie de Rosemary's Killer, le cinéaste persistera dans le genre slasher et les producteurs lui confieront le soin de réaliser le quatrième chapitre de Vendredi 13. Pour le reste, pas grand chose à signaler pou ce nouveau slasher, très bancal dans l'ensemble, et dont la tonalité n'est pas sans rappeler Le Commando des Morts Vivants qui, déjà à la base, n'avait rien d'exceptionnel et s'apparentait à un petit nanar sans envergure.
Attention, SPOILERS ! Alors que la deuxième guerre mondiale bat son plein, la jolie Rosemary rédige une lettre à l'intention de son engagé de petit ami.

Lassée de l'attendre, cette dernière lui écrit qu'elle souhaite mettre un terme à leur amour. Mais voilà qu'au lendemain de la guerre, Rosemary et son nouveau petit ami sont sauvagement assassinés par un mystérieux tueur dissimulé sous un uniforme de soldat américain.
Trente ans plus tard, une nouvelle vague de meurtres s'abat à nouveau alors que personne n'a rien demandé ! Rosemary's Killer brille surtout par sa médiocrité et son manque total d'originalité. En l'état, ce slasher fauché accumule tous les poncifs et les clichés du genre. Même les séquences de meurtre se révèlent particulièrement décevantes.

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Joseph Zito nous ressort le coup de la douche et de la bonne femme assassinée par un maniaque avec une fourche ! Ce genre de séquence, à la base calquée sur le fameux Psychose d'Alfred Hitchcock, a déjà été reprise de nombreuses fois dans plusieurs slashers.
Et c'est tout le problème de Rosemary's Killer: le film ne parvient jamais à se démarquer de la concurrence. Ensuite, le croquemitaine de service ne possède aucun charisme et ne parvient jamais à nous effrayer. Ce qui pose tout de même un petit problème.
Même remarque concernant l'interprétation et les principaux protagonistes, dont on ne retiendra pas grand chose. Enfin, le rythme du film reste relativement lent et le film contient de nombreuses longueurs et bavardages inutiles. Vous l'avez donc compris: Rosemary's Killer n'est rien d'autre qu'un petit navet. Ce n'est pas forcément le plus mauvais film du genre.
En gros, on a vu pire mais surtout (et heureusement), on a vu largement mieux.

note: 03/20
note naveteuse: 15/20


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