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Les États-Unis désirent ardemment une guerre pour sauver leur économie de la dette

Publié le 14 août 2014 par Blanchemanche

http://www.nouvelordremondial.cc/2014/08/03/les-etats-unis-desirent-ardemment-une-guerre-pour-sauver-leur-economie-de-la-dette/

Les États-Unis désirent ardemment une guerre pour sauver leur économie de la dette

national-debtLa dette publique et privée des États-Unis a atteint de telles proportions qu’une simple action aléatoire peut ruiner l’économie mondiale. La situation actuelle montre que le pays cherche une solution, et celle-ci est une guerre, d’après les spécialistes.Pour obtenir leur récompense de guerre, les politiciens « faucons de guerre » et les militaires concentrent leurs regards vers la Russie, comme le montre la récente conférence de presse du Chef d’État Major des Armées des États-Unis, Martin Dempsey, d’après l’article de Vesti.ru.C’est la première fois que ce général de renom évite d’aborder les questions sur l’Afghanistan et sur l’Irak, où la progression de l’extrémisme islamique pose la possibilité d’un retrait partiel des troupes dans l’agenda du Pentagone. Le militaire s’est centré sur des thèmes tels que la Russie et ses Forces Armées y sur la baisse du budget militaire.Suivant la ligne politique de Washington, le chef de l’État Major des Armées accuse le Gouvernement russe d’avoir décider d’appliquer la force militaire en Ukraine et avertit ensuite : « C’est le premier cas depuis 1939. Veuillez noter s’il vous plait que l’Armée des États-Unis n’a pas peur de la guerre ! Le pays peut penser différemment, mais nous exécuterons tous les ordres ».« Ni les taux d’intérêts zéro, ni négatifs, ni l’assouplissement quantitatif n’ont résolus la crise, qui dure depuis six ans. Les injections de dollars et euros ont créé une augmentation galopante du prix des actions, mais elles n’ont stimulé ni la production ni la demande mondiale, elles n’ont pas fait diminuer le chômage non plus. L’économie mondiale s’est transformée en un casino gigantesque. En 2008 le volume des dérivés, les contrats spéculatifs à risque, était de cinq billions (5×109) de dollars et fin 2014 ce chiffre a atteint les 2 quadrillons (2×1015). Comment pouvons-nous résoudre cela ? », demande l’auteur de l’article Konstantin Siomin.« Quand les bénéfices dans le système capitaliste tombent, il est nécessaire de les maintenir et de les augmenter de deux façons : en captant de nouveaux marchés et en obtenant un accès à des ressources naturelles moins chères », explique la politologue Veronika Krasheninnikova, directrice général de l’Institut de Recherche Politique Extérieure, et les initiatives citées par Vesti.ru.Les BRICS savent déjàLe projet de loi n°2277 sur la « prévention de l’agression russe », présenté au Congrès des États-Unis par le sénateur républicain Bob Kocker, donne l’impression que les grandes compagnies du secteur de l’armement, comme Boeing, Lockheed Martin, Northrop Grumman ou General Dinamics, participent à son élaboration. Il cherchent à augmenter les dépenses budgétaires sous tous les prétextes.En outre, vous pouvez vous rappeler de l’expérience de la Seconde Guerre Mondiale. Cette guerre a donné une impulsion à l’économie et spécialement au secteur financier, une impulsion si grande que les États-Unis purent mettre fin aux conséquences de la Grande Dépression tandis que l’Europe se trouvait en ruine.Au début du mois de juillet 2014, les États-Unis ont confirmé publiquement qu’ils ne savent pas comment résoudre le problème de la dette américaine et du secteur bancaire. Lorsque la directrice générale du FMI, Christine Lagarde soulève la question à la présidente de la FED, Janet Yellen, la responsable américaine lui répond que la dette est un grand défi pour le Gouvernement et que « même s’il a été introduit des restrictions législatives, il est probable que la situation devienne hors de contrôle sans que nous nous en rendions compte. Cette situation serait un grand problème pour nous et il est clair que nous ne savons pas comment le résoudre ».Mais la Chine et la Russie savent déjà comment fermer cette « fenêtre d’opportunité » pour les États-Unis, affirme l’auteur de l’article. « Cette fenêtre d’opportunité se ferme non seulement parce que la Russie et la Chine sont en train de renforcer leurs défenses. Créée durant le sommet du BRICS mi-juillet, la Banque du Développement est perçue par l’Occident comme un affront direct à l’hégémonie du dollar et du FMI[...] Maintenant, en cas de crise, les membre du BRICS sont prêts à s’entraider par le moyen d’un Fond de Réserve d’Urgence. L’Occident est-il prêt à l’accepter ? demande l’auteur.

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