Magazine Cinéma

Magic Warriors

Publié le 18 août 2014 par Olivier Walmacq

Magic Warriors (1)

genre: fantastique, heroic fantasy
année: 1998
durée: 1h45

l'histoire: Ryan Jeffers, garçonnet chétif, rêve d'intégrer la bande de grands et l'équipe de football de son école. Il se réconforte auprès de son ami, le vieux cuisinier chinois Ming, qui lui donne un jour un manuscrit pour apprendre à développer son énergie. Durant le test d'intégration dans la bande des grands, Ryan est entrainé dans un tourbillon et se retrouve au pays de Tao, où toutes les créatures vivent en harmonie. Mais le diabolique Komodo cherche à s'approprier la source de vie gardée par les Magic Warriors, kangourous experts en kung-fu. 

la critique d'Alice In Oliver:

Le réalisateur chinois, Ronny Yu, reste un grand fan du cinéma bis et du cinéma d'arts martiaux. Il suffit de prendre sa filmographie (ô combien inégale) pour s'en convaincre: Le Maître d'Armes, La Mariée aux cheveux blancs, La fiancée de Chucky ou encore Freddy contre Jason.
Indéniablement, Ronny Yu possède de solides références et a été biberonné par les films d'arts martiaux, le genre horrifique et l'heroic fantasy. Avec Magic Warriors, réalisé en 1998, Ronny Yu s'intéresse au genre fantastique, mais pas seulement. En effet, cette série B mélange plusieurs genres, entre autres l'heroic fantasy, le film pour enfants, l'action et les arts martiaux chinois.

Visiblement, Ronny Yu a été marqué par la saga des Tortues Ninjas, L'Histoire sans Fin et Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin. Finalement, Magic Warriors est un curieux mélange entre ces trois films, qui oscillent eux aussi entre plusieurs registres différents.
Le début de Magic Warriors est une pâle copie de L'histoire sans Fin. On retrouve peu ou prou le même scénario. Attention, SPOILERS ! Ryan Jeffers, garçonnet chétif, rêve d'intégrer la bande de grands et l'équipe de football de son école. Il se réconforte auprès de son ami, le vieux cuisinier chinois Ming, qui lui donne un jour un manuscrit pour apprendre à développer son énergie.

magic-warriors-7350-low

Durant le test d'intégration dans la bande des grands, Ryan est entrainé dans un tourbillon et se retrouve au pays de Tao, où toutes les créatures vivent en harmonie. Mais le diabolique Komodo cherche à s'approprier la source de vie gardée par les Magic Warriors, kangourous experts en kung-fu. Dans sa seconde partie, Magic Warriors se transforme en spectacle laborieux pour enfants et pourrait s'apparenter à une sorte de resucé des Tortues Ninjas.
En résumé, remplacez les tortues par des kangourous champions de kung-fu, et vous obtenez peu ou prou le même film, à la seule différence que nos chères bestioles ne mangent pas des pizzas.

Néanmoins, elles aussi obéissent à des caractères bien précis: le kangourou courageux, le timide, l'exclu, le guerrier sans peur et sans reproche... A partir de là, le long-métrage part dans tous les sens et souffre de nombreux défauts. Premier défaut et pas des moindres: Magic Warriors n'est finalement qu'un brouillon mal torché qui s'inspire de diverses séries B à succès.
J'ai déjà cité L'histoire sans Fin, Les Tortues Ninjas et Les aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin, mais le film vient également renifler du côté des Goonies.

magwar01

Hélas, la comparaison s'arrête bien là. Ronny Yu est beaucoup trop gourmand. A force de mélanger un peu tous les styles, Magic Warriors finit par ne ressembler à rien, si ce n'est à un spectacle stérile et abrutissant. Pourtant, dans ce désastre filmique, la nanardise est bel et bien au rendez-vous. La faute revient essentiellement à des décors kitsches et ringards et à un scénario qui marche continuellement sur la tête du début à la fin. Enfin, le héros du film, un jeune gosse évidemment rejeté par ses pairs, est peu charismatique (pour être gentil). Pire encore, il se fait carrément voler la vedette par les kangourous moisis de service. Bref, pas de quoi sauter au plafond !

note: je passe...
note nanardeuse: 13/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines