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Prophecy: Le Monstre

Publié le 19 août 2014 par Olivier Walmacq

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genre: épouvante, horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1979
durée: 1h40

l'histoire: Le docteur Robert Verne, qui exerce sa profession de médecin dans un quartier pauvre de Washington, est engagé par l'Agence de Protection Gouvernementale pour enquêter sur d'éventuelles conséquences écologiques d'une usine de pâtes et papier sur une forêt située près d'Androscoggin dans le Maine. Dès son arrivée, avec sa femme Maggie, il perçoit la tension existant entre les employés de l'usine et les Indiens de la région, qui accusent l'industrie d'empoisonner la forêt. Dans leur village, naissent occasionnellement des enfants avec des malformations congénitales. Robert Verne s'aperçoit bientôt qu'il y a du mercure dans l'eau de la rivière qui alimente l'usine. C'est lui qui sert d'agent mutagène à l'origine des malformations congénitales des nouveau-nés. De plus, Verne et les autres doivent tout à coup affronter un énorme ours mutant, surnommé Kathadin par les Indiens, qui hante la forêt et y sème la mort et la terreur.

la critique d'Alice In Oliver:

John Frankenheimer reste un réalisateur inégal, qui a sévi dans presque tous les styles et a signé à la fois de très bons films mais aussi de sérieux nanars. En l'occurrence, Prophecy: Le Monstre, sorti en 1979, appartient à la dernière catégorie. Au niveau de la distribution, ce film d'horreur réunit Robert Foxworth, Talia Shire, Armand Assante, Richard Dysart et Victoria Racimo.
Prophecy: le Monstre ne réunit pas spécialement des acteurs très connus. Seule Talia Shire fait figure d'exception, l'actrice ayant été (évidemment) remarquée dans les deux premiers Rocky

En l'occurrence, Talia Shire cherche à diversifier ses rôles au cinéma et ne veut pas être simplement résumée à la "femme de Rocky Balboa". Comme je l'ai déjà souligné, John Frankenheimer a réalisé de nombreux films et a souvent varié les plaisirs.
Toutefois, le cinéaste n'est pas vraiment un spécialiste des genres fantastiques et horrifiques. N'oublions pas que John Frankenheimer reste le responsable de l'infâme remake de L'Île du Docteur Moreau. Pour l'anecdote, Prophecy: le monstre est un film renié par le réalisateur lui-même. Pire encore, selon Frankenheimer, Prophecy serait même son plus mauvais film !

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En l'occurrence, il s'agit d'un film de commande. Ce qui explique probablement pourquoi John Frankenheimer a l'air aussi détaché de sa caméra. Reste à savoir si Prophecy est bel et bien la catastrophe annoncée. Ce n'est pas une grosse bouse infâme non plus, loin de là.
En résumé, il s'agit d'un petit nanar, néanmoins sympathique et très influencé par le cinéma bis. Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! Le docteur Robert Verne, qui exerce sa profession de médecin dans un quartier pauvre de Washington, est engagé par l'Agence de Protection Gouvernementale pour enquêter sur d'éventuelles conséquences écologiques d'une usine de pâtes et papier sur une forêt située près d'androscoggin dans le Maine.

Dès son arrivée, avec sa femme Maggie, il perçoit la tension existant entre les employés de l'usine et les Indiens de la région, qui accusent l'industrie d'empoisonner la forêt. Dans leur village, naissent occasionnellement des enfants avec des malformations congénitales.
Robert Verne s'aperçoit bientôt qu'il y a du mercure
 dans l'eau de la rivière qui alimente l'usine. C'est lui qui sert d'agent mutagène à l'origine des malformations congénitales des nouveau-nés. De plus, Verne et les autres doivent tout à coup affronter un énorme ours mutant, surnommé Kathadin par les Indiens, qui hante la forêt et y sème la mort et la terreur.

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Prophecy reste avant tout un film d'horreur à vocation écologique. Le long-métrage contient même certaines séquences assez efficaces. Toutefois, rien d'exceptionnel non plus. A cela, il faut aussi ajouter de nombreuses baisses de rythme et quelques longueurs inutiles.
Au niveau des maquillages et des effets spéciaux, le design des monstres de service prête davantage à sourire. Pourtant, la tonalité du film se veut extrêmement sérieuse. Ce qui donne un certain charme à ce petit nanar horrifique. Du côté de l'interprétation, pas grand chose à signaler.
En gros, les deux acteurs principaux, Robert Foxworth et Talia Shire, font le job mais ne délivrent pas non plus une grande prestation. Finalement, Prophecy ressemble bel et bien à un hommage aux films d'horreur et de science fiction des années 1950, l'ère du nucléaire ayant cédé la place aux préoccupations écologiques. En résumé, Prophecy devrait satisfaire les amateurs de nanars et du cinéma bis. Les autres sont donc priés de passer leur chemin.

note: 08/20 (le film mérite moins mais...)
note nanardeuse: 12.5/20


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