Il y a 70 ans paraissait le premier tome de La Bête est Morte (août 44). Nous sommes alors en pleine libération et l’album Quand La Bête est Déchaînée est né dans la clandestinité. Si le scénario ne prend pas vraiment de recul par rapport à l’Histoire, on ne peut qu’admirer le dessin d’Edmond Calvo. Ce n’est pas uniquement son trait, mais toutes ses trouvailles graphiques et l’utilisation des animaux pour expliquer la guerre mondiale aux enfants, à la manière de Walt Disney. Le principe sera repris bien plus tard, et avec brio, par Art Spiegelman dans Maus pour raconter la Shoah.
Comme beaucoup d’auteurs français, Calvo fut le représentant d’une école de la bande dessinée avant l’essor franco-belge. Un deuxième tome est paru en juin 1945.
Un album à garder près de soi tant il sert l’histoire, qu’elle soit celle des hommes ou celle du Neuvième Art.
La Bête est Morte t1 : Quand La Bête est déchaînée
Scénario : Victor Dancette et Jacques Zimmermann
Illustrateur : Edmond Calvo
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble