Sorties ciné 20/08: Nos étoiles contraires+SMS+Expendables 3+Des lendemains qui chantent

On sort les mouchoirs, on chante du Patrick Bruel, ça rigole et ça castagne sec au cinéma cette semaine.

Hauts les mouchoirs pour la bluette pour ados et tous ceux qui le restent éternellement avec Nos étoiles Contraires de Josh Boone (Twentieth Century Fox).

Synopsis : Hazel Grace et Gus, deux ados hors-normes, partagent le même humour ravageur, le mépris des conventions et des prénoms pas communs. Leur relation est elle-même inhabituelle car ils se sont rencontrés dans un groupe de soutien pour les malades du cancer.

#AVIS : Comment rire, aimer, vivre tout simplement quand on est tout jeûne et que la mort rôde sans cesse autour ? C ‘est le propos du deuxième film de Josh Boone après la comédie romantique Stuck in love en 2012. Cette fois il a décidé d’adapter le roman éponyme de John Green, numéro 1 des ventes de la liste du New York Times à sa sortie en 2011, excusez du peu !

Pour incarner la jeunette qui va faire pleurer dans les chaumières il a choisi Shailene Woodle, nouvelle héroïne pour pré-pubères après abandon plus ou moins violent de poste de Miley-Hannah Montanna-Cyrus, Emma-Hermione-Watson, Kristen-Belle-Stewart et plus récemment, malgré la sortie attendue de Hunger Games 3, celle à qui on la compare beaucoup, Jennifer-Katniss Everden- Lawrence.

Autre similitude entre toutes ces lâcheuses, elles se sont toutes débarrassées de leurs longues crinières pour marquer le passage à l’adulte. Shailene quant à elle, l’a surtout fait pour ce film, autant dire qu’elle n’est donc pas prête à quitter le siège ! Au passage, elle retrouve dans le rôle de son amoureux Ansel Elgort, celui qui jouait son frère dans le film qui l’a fait connaître du grand public, Divergente.

Patrick Bruel n’est sans doute pas le nom qu’avait en tête Nicolas Castro en réalisant Des lendemains qui chantent (UGC Distribution), mais on ne peut s’empêcher d’y penser, ainsi qu’à toutes ces chansons des années 80’s-90’s tant son film évoque le fameux titre Place des grands hommes.

Synopsis : Les destins d’Olivier, journaliste sans concessions ou presque, Léon, son ambitieux animal communiquant de frère, Sylvain, leur ami roi du Minitel rose et de la belle Noémie incapable de choisir entre les deux frères vont s’entrecroiser sur 20 ans, tous incarnant les grands basculements d’une époque dont l’histoire continue de s’écrire aujourd’hui.

#AVIS : Tribulations nostalgiques d’un quatuor dont chaque membre avait à sa façon envie de "casser la voix" pour le premier long métrage du réalisateur qui n’a pas peur des reconstitutions historiques ni d’explorer tous les méandres du genre humain, lui qui a sévi dans le documentaire avec notamment L’âge d’or du X en 2006 et le moyen métrage mi-film, mi-docu Brigitte et moi avec Brigitte Lahaie.

Narrateur de ces aventures rocambolesques, l’éclectique Pio Marmaï, représentant typique de l’acteur qui refuse de se confiner aux rôles qui mettraient en valeur sa belle gueule est entouré de Gaspard Proust, humoriste qui balade sa gueule particulière avec succès dans les théâtres parisiens et auprès de Thierry Ardisson dans son émission Salut les terriens, Ramzy sans Éric et la belle Laetitia Casta, de plus en plus actrice et un peu moins top-model. Tout ce beau monde est fortement épaulé par le toujours impeccable André Dussolier dans le rôle du père de l’intenable fratrie.

Une avalanche de cascades et de combats forts en testostérone d’un côté et de catastrophes de l’autre, autrement dit du repos pour les neurones pour terminer la semaine en beauté. Catastrophes à la chaîne avec au départ un texto pour le pauvre Guillaume de Tonquedec dans SMS de Gabriel Julien-Laferrière (Warner Bros).

Synopsis : 9:00 Laurent reçoit un sms 9:01 il se fait voler son portable 9:31 son fils disparaît 10:00 sa maison brûle 10:15 sa femme le quitte 10: 30 son entreprise est liquidée 11:00 il est en garde à vue. Et ce n’est que le début de ses emmerdes…

#AVIS : On est très curieux de savoir comment va se terminer la journée de ce pauvre Laurent et on peut faire confiance au réalisateur de Neuilly sa mère pour s’attaquer durement à nos côtes.

Dans le rôle de ce père de famille sans histoires dont le quotidien va être bouleversé, Guillaume de Tonquédec, brillant comédien dont le physique ordinaire lui a permis de squatter salle de théâtres, petit et grand écran avec brio mais sans fracas avant son César de meilleur acteur dans un second rôle pour Le prénom.
Et pour lui compliquer sa journée déjà pas toute simple, Franck Dubosc, empêcheur de tourner en rond notoire pas effrayé par le ridicule depuis son rôle de Jacques Chirac dans Camping, pour ne citer que ce film là.
Des cascades, de la testostérone mais aussi quelques coups de bistouris ratés pour la troisième grosse blague de Sylvester Stallone et sa bande dans Expendables 3 de Patrick Hughes (Metropolitan Export).

Synopsis : Autrefois membre fondateur des Expendables devenu incontrôlable que Barney a cru avoir éliminer, Conrad revient avec un seul objectif, éliminer la fine équipe. Pour le contrer, Barney décide d’insuffler à la bande de vieux routiers du sang neuf avec des équipiers plus jeûnes et plus au fait des nouvelles technologies pour un combat final plus personnel mais aussi inter-générationnel.

#AVIS : Pas d’explications à donner sur les raisons d’aller voir ce film à part le plaisir coupable de voir cette liste longue comme le bras d’acteurs plus ou moins "Has Been" mais toujours efficaces par de terribles punchlines quand ils ne jouent pas simplement du muscle et de la gâchette. Pour incarner le méchant Conrad, rien de moins que Mel Gibson qui endosse bien le rôle que lui colle tout Hollywwod depuis un moment.

Au rayon jeûnes pousses, on retrouve Kellan Lutz, le Emmett de la saga Twilight, et les tout nouveaux au cinéma Victor Ortiz, sorti de la boxe par un K.O. de Floyd Mayweather Jr et Ronda Rousey, ancienne judoka, pratiquante MMA dont on est pas prêt de se débarrasser puisqu’elle est prévue dans l’adaptation cinématographique de la série télé Entourage et du film Fast Furious 7. En gros le genre de film pour lequel on ne saurait dire Stop ou Encore…

Nous irons donc au cinéma cette semaine une fois de plus.                    Et vous ? Qu’irez-vous voir ?

#Shona