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Tiré de l’étagère  | Royal au Bar de Thibaut Blondel

Publié le 21 août 2014 par Generationnelles @generationnelle

Ranger le dernier best-seller à la mode amène souvent à redécouvrir des chefs d’oeuvre cachés bien au chaud dans sa bibliothèque.

Entre deux insomnies et deux fêtes, il est bon de poser le nez dans un bouquin et d’avoir l’impression de partir à l’aventure et se distraire. C’est ce que propose Thibaut Blondel dans son ouvrage Royal au Bar

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De quoi ça parle? Sepherd Edwards a un peu la bougeotte, tantôt il est boxeur au Sri Lanka, en vadrouille en Thaïlande, tantôt il s’évade avec ses potes en road trip en Slovaquie. Le jeune homme part à la veille de ses 25 ans à la conquête de sa liberté, quitte à égratigner quelques âmes sensibles au passage.

Qu’est ce qu’on en pense? D’abord, il faut tout avouer. C’est le genre de livre qui attire par sa couverture. Le jeune auteur barbu au regard franc et noeud pap’ flambant neuf fait les beaux yeux à la lectrice lambda. En même temps, c’est un peu son rôle. Car ce James Bond de première génération sait bien tenir sa partition, pas mal de panache, amour de l’alcool, plutôt chanceux avec les femmes. Mais voilà le comparatif avec l’agent britannique s’arrête là. Car Shepherd Edwards n’a pas ni dieu, ni maître. Ce baroudeur moderne aime s’affaler au bar ,charmé par une demoiselle, ou avec sa bande de pairs. Un Beigbeder  bis? C’est une autre fausse piste de Royal au Bar. Car snob? sûrement pas. Méchant, pas volontairement! Egoïste, totalement! Voilà ce qui sied à l’alter égo maudit de l’auteur. Et même sur une plage paradisiaque avec l’amour, à tenir pour un boulot de l’extrême, pas forcément légal,  le jeune homme fait des choix étonnants pas forcément bien pensants mais totalement indépendants. Et même face à sa spiritualité intérieure, sa conscience, le garçon se lance dans des réflexions piquantes, exigeantes mais succulentes.

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En un mot : Plus qu’une auto -bio mégalo, qu’un monologue pompeux intérieur, Royal au Bar remue un peu  l’intérieur des entrailles, le coeur mais surtout le cerveau! Jouissance du mot, saveur du propos!

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