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Clash Commando/Clash Of The Ninjas

Publié le 23 août 2014 par Olivier Walmacq

clash commando

genre: action, arts martiaux
année: 1986
durée: 1h30

l'histoire: Un gang sévit à Hong Kong et se spécialise dans le trafic d'organes de jeunes gens. Les futures victimes s'évadent et les hommes du patron, Mr Roy, se lancent à leur poursuite.      

la critique d'Alice In Oliver:

Hummm... La belle chiasse que voilà ! J'ai nommé Clash Commando, réalisé par un certain Wallace Chan en 1986. En vérité, c'est Godfrey Ho qui se cache sous ce pseudonyme racoleur. Ce n'est pas la première fois que le blog évoque le cas pathologique du cinéaste asiatique.
Rappelons que ce dernier reste le véritable spécialiste de la formule "deux en un". Le principe est simple: il consiste tout simplement à mélanger deux films différents sur la même pellicule ! Evidemment, Clash Commando, connu également sous le nom de Clash of the Ninjas, n'échappe pas à la règle.

Sur ce dernier point, rappelons aussi que Godfrey Ho a surtout sévi dans les films de ninjas: Ninja Terminator, Black Ninja, Ninja Fury, Flic ou Ninja ou encore L'exécuteur défie l'empire du kung-fu font partie de ses nombreux méfaits. Avec Clash Commando, Godfrey cherche à tromper son monde. Premièrement, il y a le générique d'introduction.
C'est un certain Kurt Spielberg qui se trouve derrière le scénario du film ! Ensuite, l'affiche du film est pour le moins racoleuse puisqu'on y voit le clone de Sylvester Stallone avec une mitrailleuse et des lunettes fumées derrière le drapeau étoilé des Etats-Unis. 

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Reste à savoir si Clash Commando tient ou non les promesses "nanardes" annoncées... Rassurez-vous, la réponse est positive ! Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! Un gang sévit à Hong Kong et se spécialise dans le trafic d'organes de jeunes gens. Les futures victimes s'évadent et les hommes du patron, Mr Roy, se lancent à leur poursuite. En vérité, le potentiel nanar de Clash Commando s'exprime dès les premières secondes du film.
La version française est à se pisser dessus ! Je ne sais pas qui sont les doubleurs, mais ils ont visiblement tourné à la cocaïne et aux amphétamines. 

Au mieux, le doublage est totalement à côté de la plaque avec des accents à coucher dehors ! Indéniablement, le doublage français du film explique en grande partie la réputation nanarde de cette production exotique, à la limite de l'expérimental et du surréalisme.
Quant au mot "ninja", il doit être prononcé au moins deux cents à trois cents fois sur toute la totalité du film. En l'occurrence, Clash Commando est à la fois un film asiatique et un film européen. Le long-métrage est donc une vraie curiosité nanarde et le résultat (encore une fois) de la fameuse formule "deux en un" (déjà évoquée plus haut). 

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Au niveau de la distribution, pas grand chose à signaler, si ce n'est la présence d'un certain Paulo Tocha. Derrière ce pseudonyme, se cache Bruce Stallion, donc le clone avarié de Sylvester Stallone, et présent sur l'affiche du film ! C'est lui la star (enfin... star...) de Clash Commando !
Lui aussi est un ninja. C'est aussi un policier qui combat une obscure organisation criminelle, dont le chef n'est autre qu'un anglais (accent british à coucher dehors ) et également un... quoi ? Oui, un ninja ! Désolé, mais vous risquez de lire souvent le mot "ninja"...
Les séquences de bastons méritent elles aussi qu'on s'y attarde. 

Visiblement, Sylvester Stal... Bruce Stallone... Non, Bruce Stallion n'est pas un grand expert des arts martiaux, ce qui est hélas visible à l'écran. En l'occurrence, celui-ci est doué de pouvoirs magiques. A ses heures perdues, Paulo Tocha... Enfin... Bruce Stallion se transforme en ninja rouge (on se croirait dans un épisode de Bioman) et décime tous ses adversaires lors de séquences complètement nazebroques. Les explosions, la magie, la sorcellerie et les mannequins en mousse font évidemment partie du menu fretin. Bref, vous l'avez compris: Clash Commando est un véritable "OFNI" de la nanardise et un long-métrage qui brille par son surréalisme, ses doublages foireux et son casting de perdants.
Une dernière parole spirituelle pour terminer cette chronique qui n'a aucun sens (tout comme le film par ailleurs): merci Seigneur d'avoir envoyé Godfrey Ho sur Terre pour réaliser pleins de films pourris dont le cinéaste a le secret.

note: je passe...
note nanardeuse: 19/20


Clash of the Ninjas / Clash Commando - trailer par apparitor


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