Klesudra, par les Frères Kazamaroffs
Ils sont trois, ils sont quatre (photo de la Compagnie). L’un d’eux est une marionnette qui prend parfois toute la place. Qui s’essaie à jongler, parce que, dans les histoires des Kazamaroffs, on jongle toujours. Cette histoire-ci est celle d’un puits qui, creusé pour les besoins d’un homme, a détourné toute l’eau qui allait au village. Il n’y a pas de message, répète le conteur, il n’y a pas de leçon. Mais il y a l’occasion fabuleuse de jongler avec les paroles, avec la musique, avec le sable, avec l’air, avec la lumière, avec les images, avec l’eau. Le décor recèle des surprises merveilleuses. Le papillon qui traverse la scène entre deux éventails, les fleurs qui poussent et éclosent sur l’écran, tous les moments de ce spectacle sont des moments de grâce.