Editions Folio - Paru le 10 avril 2014 - 192 pages - 6.20 € - Pour l'acheter
- Résumé:
- Mon avis:
Je n'avais pour ainsi dire pas du tout accroché au seul autre roman d'Hubert Haddad que j'ai lu Opium Poppy. Je n'étais pas rentrée dans l'histoire d'Alam, cet enfant-soldat afghan. Néanmoins, cet auteur jouissant d'une bonne réputation, je me suis dit que j'allais lui redonner une chance. J'ai pris un gros risque en choisissant ce titre, proposé par les éditions folio dans leur sélection du mois de mai (c'est dire si je suis en retard!). En effet, en plus d'être septique quant à l'auteur, je suis plutôt réticente concernant les romans qui se passe en Asie, et plus particulièrement ici au Japon. La culture (littérature et art) asiatique me paraît tellement lointaine que je n'arrive pas à accrocher. Alors pourquoi avoir lu ce livre qui se déroule au Japon avec des personnages japonais? Je ne sais pas. Une intuition. Ou peut-être à cause de la couverture et du résumé qui ont évoqué quelque chose en moi. Peu importe. Ce qui compte c'est que cette intuition s'est révélée la bonne. J'ai tout simplement adoré ce roman!
Le peintre d'éventailest autant un roman qu'un essai spirituel et artistique : un trois en un poétique qui assure à son lecteur un dépaysement émotionnel ! Plusieurs êtres déchirés se rencontrent dans la pension de Dame Hisson, une ancienne courtisane. Son jardin magnifique est l'occasion d'une excursion poétique dans la beauté du paysage et dans l'art. Déracinement assuré grâce à cette lecture qui m'a beaucoup marquée.
Dommage que mes souvenirs se soient déjà estompés et que je ne puisse vous en parler davantage. Je préfère me taire que de dire des bêtises. Reste une délicieuse sensation de promenade dans un autre monde. Une relecture sera la bienvenue. Je la ferai de bon cœur.