Mads Mikkelsen a apparemment pris un abonnement pour la Croisette (La Chasse en 2012 – prix d’interprétation, Michael Kohlhaas en 2013) puisqu’il revient pour la 3ème année consécutive, avec The Salvation, dans lequel il tient encore le haut de l’affiche. Présenté hors compétition, le western de Kristian Levring met en scène un homme prêt à tout pour venger les meurtres de sa femme et son fils alors que tous deux venaient d’arriver aux Etats-Unis.
Entre deux saisons d’Hannibal, Mads arrête certes de manger d’autres gens, mais ne cesse pas pour autant d’en tuer. En exécutant les deux meurtriers de sa famille, il ne sait pas qu’il va s’attirer les foudres de tout un gang de hors la loi faisant régner la terreur sur la région. On est donc face ici à une histoire de vengeance des plus basiques. Le credo “œil pour œil, dent pour dent” est appliqué à la lettre. On sait parfaitement à quoi s’attendre du début à la fin. Une escalade de violence que vont mener de front d’une part l’ancien soldat suédois (Mikkelsen), qui n’a plus rien à perdre, d’autre part l’ancien soldat américain (Jeffrey Dean Morgan) qui veut venger la mort de son – horrible – frère.
Le tout est tellement prévisible qu’il suffit d’un regard entre deux personnages, d’un mouvement de sourcil pour que le spectateur comprenne, si ce n’est la scène suivante, comment toute cette histoire va terminer. Quand le personnage de Michael Raymond-James lance un coup d’œil insistant à la femme de Jon, on sait que ce voyage ne va pas se terminer comme convenu. Quand le personnage d’Eva Green entend celui incarné parJeffrey Dean Morgan dire qu’il va prendre soin d’elle, on sait que ses intentions sont tout sauf honorables… et on pourrait donner encore bon nombre d’exemples du même acabit.
Jeu de briques
Snake
Pacman
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