genre: action
année: 1988
durée: 1h30
L'histoire: Les restes d'un bombardier abattu lors d'une mission punitive au Moyen-Orient contre une base terroriste dorment paisiblement quelque part dans la mer Mediterranée. A son bord l'objet de toutes les convoitises, un système hautement perfectionné pour que les missiles ne ratent jamais leur but. La C.I.A. et le K.G.B. envoient chacun leur meilleur agent pour s'emparer du précieux objet.
la critique d'Alice In Oliver:
En 1986, Jean-Claude Van Damme tient enfin un second rôle, en l'occurrence un combattant soviétique, dans Karate Tiger. L'acteur belge se fait enfin remarquer et obtient le droit de jouer à nouveau un bad guy (et encore un soviétique) dans L'Arme Absolue, connu également sous le nom de Black Eagle (c'est le titre original), et réalisé par Eric Karson en 1988.
Le film sort juste avant Bloodsport, qui permettra à Jean-Claude Van Damme (JCVD) de passer du statut de petit inconnu à celui de star. En l'occurrence, L'Arme Absolue ne fait pas spécialement partie des plus grandes réussites de JCVD.
Son intérêt ? Tout comme Karate Tiger, il permet de voir l'acteur belge dans la peau d'un méchant. Ca n'arrivera quasiment plus par la suite, sauf dans The Expendables 2. Au niveau de la distribution, pas grand chose à signaler nons plus, si ce n'est la présence de Sho Kosugi dans le rôle de l'invincible ninja Ken Tani. C'est lui aussi qui est la star du film.
Hélas, Sho Kosugi se fait voler la vedette par JCVD dans cette petite série B d'action ô combien inoffensive, mais qui permet déjà d'apprécier les qualités martiales de l'acteur belge. Quant au scénario, il est de facture classique.
Attention, SPOILERS ! Les restes d'un bombardier abattu lors d'une mission punitive au Moyen-Orient contre une base terroriste dorment paisiblement quelque part dans la mer Mediterranée. A son bord l'objet de toutes les convoitises, un système hautement perfectionné pour que les missiles ne ratent jamais leur but. La C.I.A. et le K.G.B. envoient chacun leur meilleur agent pour s'emparer du précieux objet. En vérité, le scénario de L'Arme Absolue n'est qu'un prétexte à toute une série de bastons et d'explosions. Dès le départ, la confrontation entre Sho Kosugi et JCVD est attendue au tournant.
Malheureusement, il faudra patienter jusqu'à la fin du film pour assister à ce combat d'experts en arts martiaux.
Avant cela, il faut bien reconnaître que l'on s'ennuie ferme. Malgré la présence de JCVD, par ailleurs affublé d'un accent russe à coucher dehors, L'Arme Absolue ne parvient jamais à passionner et/ou à retenir l'attention. Ensuite, malgré ses compétences athlétiques, Sho Kosugi est assez peu charismatique. Toutefois, à sa décharge, son personnage manque d'épaisseur, tout comme le scénario du film. La réalisation soporifique d'Eric Karson y est aussi pour quelque chose.
Il est d'ailleurs amusant de constater à quel point L'Arme Absolue ressemble à toutes ces séries B d'action que JCVD tournera par la suite, au moment où l'acteur deviendra un has-been.
Il s'agit donc d'un long-métrage assez obscur dans la filmographie de JCVD et sincèrement, la star ne doit pas se vanter d'une telle casserole tous les jours. En même temps, à l'époque, JCVD cherchait à se faire connaître et à trouver sa place aux Etats-Unis.
Au moins, L'Arme Absolue lui permettra de se faire remarquer. D'ailleurs, le film en profite pour montrer l'acteur torse nu ou encore faire le grand écart... Hélas, L'Arme Absolue suscite au mieux un ennui poli. Le film n'a même pas le charme d'un bon vieux nanar et n'est rien d'autre qu'un sérieux navet dans les règles. Que dire de plus ?
note: 02/20
note naveteuse: 16.5/20