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L'echine du diable - 5/10

Par Aelezig

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Un film de Guillermo Del Toro (2002 - Espagne, Mexique) avec Fernando Tielve, Eduardo Noriega, Marisa Paredes, Federico Luppi, Irene Visedo

Décevant.

L'histoire : Guerre civile espagnole. Le petit Carlos est mené dans une grande bâtisse isolée où l'on recueille les enfants des combattants qui sont tombés dans la lutte contre le régime franquiste. Il y découvre l'étrange présence d'un discret fantôme.

Mon avis : Del Toro et moi, ça se confirme, on n'est pas sur la même longueur d'onde. J'avais adoré son somptueux Labyrinthe de Pan, et depuis je cherche toujours la même puissante magie, et je ne l'ai jamais retrouvée. Encore une déception ici.

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Le film était présenté dans le cadre du Mois de l'Horreur sur Canal ; c'est ainsi que nous avons vu Conjuring, l'autre jour, avec lequel nous avons bien eu notre lot de frissons en tous genres ! Mais là... Un tout petit fantôme de rien du tout, qu'on aperçoit trois ou quatre fois, qui n'a franchement pas un rôle très développé dans l'histoire et qui ne fait jamais peur. D'ailleurs je n'ai même pas compris le titre ; on voit bien des foetus dans des bocaux, dont l'un avec une colonne vertébrale bizarre, mais je n'ai pas pigé ce que ça venait faire là-dedans.

Pour le reste, ambiance guerre civile espagnole des années 30, un pensionnat isolé dans le désert, un mec un peu dérangé, poussé par l'appât de l'or. Pas assez de psychologie, de rebondissements, de surprises. L'ennui. Heureusement les mômes sont mignons et Eduardo fait un bon méchant !

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Je suis donc fort surprise ce matin de voir les critiques enthousiastes sur le net. "Le climat de cauchemar naît surtout d'un scénario qui, servi par d'excellents comédiens, mélange habilement film d'épouvante et film de guerre." ; un film d'épouvante, ça ??? (TéléCinéObs). "On sort de la projection malmené, brisé, écartelé, un peu mortifié par ce que l'on vient de subir mais plutôt ravi. Gage de réussite. Immoral, malsain, le genre fantastique acquiert là un style parfait qui le classe au sommet du cinéma de genre. Prouesse qu'il faut saluer à sa juste valeur." Malmené, brisé, écartelé ? Ben dis donc... on n'a pas vu le même film ! (Ciné Libre). Heureusement Les Inrocks confirment mon impression : "Histoire laborieuse et dénuée de mystère". Allez, paf, ça c'est fait.

Si quelqu'un peut m'expliquer l'histoire des bocaux et du foetus à échine bizarre... je suis preneuse.


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