Editions les belles lettres (classiques en poche) - Paru le 15 octobre 2002 - 140 pages - 8,20€ - Pour l'acheter
- Résumé:
- Mon avis:
Dans ces poèmes, il parle d'amour et de bergers, d'arbres et de passion. Mais pas seulement. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il ne s'agit pas ici d'entendre des personnages s'apitoyer sur la douleur d'une rupture. Il y a énormément de références politiques et sociales.
Par exemple, l'églogue IV fait un éloge de l'empereur Auguste (Octave), en parlant de son temps comme du nouvel âge d'or. On y découvre aussi qu'une grossesse durait dix mois lunaires. Tant de petites choses qui rendent l'exploration de la culture antique.
Les comparaisons prêtent à sourire, de même que de nombreuses traductions d'expressions:" Prépare-toi donc plutôt à tresser quelque objet dont le besoin te presse, avec des brins d'osier ou du jonc souple"
signifie tout simplementque le travail du poète doit être considéré comme une alternative à la passion. Pas facile à comprendre, donc. Mais la collection "classiques en poche" des belles lettres se charge très bien de tout remettre en place. En tout cas, j'ai bien rigolé en lisant certains passages.
Le texte est très court et on arrive rapidement au bout. On ressort de cette lecture en ayant l'impression d'avoir appris quelque chose. Sur la civilisation antique oui, mais aussi sur la vie tout court. Ce n'est vraiment pas cher payé pour un texte de cette qualité.