Magazine Humeur

Il paraîtrait...

Publié le 15 septembre 2014 par Ericguillotte
lundi 15 septembre 2014

- qu’en France, les impôts étaient bien moins élevés en 1789 qu'en 2013. Et pourtant, à l’époque, la menace qui planait au-dessus des dirigeants que le peuple auraient trouvé incompétents n’étaient pas la dissolution, ni même la démission réclamées par vox populi battant le pavé, mais la révolution avec éventuel petit coupage de tête bien propre sous la pomme d’Adam. Sous l'Ancien Régime, un travailleur français moyen payait l'équivalent de 18 jours de travail en impôts. Aujourd'hui, cela équivaut à 208 jours. Ça peut paraître énorme. C’est un calcul d’économistes, partant d’un taux de socialisation et d'imposition réel, qui agrège charges sociales patronales et salariales, impôt sur le revenu et TVA, rapportée au salaire complet. Incompréhensible, mais, allez, faisons-leur confiance exceptionnellement. Quoi qu’il en soit, si elle est juste, la proportion fait peur. Qu’en faire ? Rien ou pas grand-chose. C’est même la manière la plus reposante de réagir.
- que la maison de la Radio, siège de la société Radio France depuis 1975, a la particularité d'avoir dans ses sous-sols 14 abris antiatomiques. Mais inutiles. Car...Il n’y a rien à craindre, vous le savez bien, aucun terroriste n’habite cette planète. Depuis des millénaires, aucun extra-terrestre n’a su nous trouver, et il n’y a pas de raison que d’autres, s’ils réussissaient demain, soit belliqueux. Tous ces présidents ou dictateurs qui détiennent l’arme nucléaire n’appuieront jamais sur le bouton rouge, qui ne sert qu’à faire peur aux autres, on vous dit, c’est une force de dissuasion, on vous explique. Alors je ne l’écris que pour le plaisir : Maison de la Radio, 116 Avenue du Président Kennedy à Paris dans le XVIeme arrondissement, RER : Ligne C, Avenue du Président Kennedy / Maison de Radio France, Métro : Passy, Ranelagh, La Muette, Mirabeau, Bir-Hakeim, Charles Michels, Bus : 22, 52, 62, 70, 72, Voiture : Parking Payant face à Radio France, Velib' : Kennedy Ranelagh 16024, Maison de Radio France 16029, Fontaine Raynouard 16025. Qu’en faire ? Rien ou pas grand-chose. C’est la manière la plus reposante de réagir.
- que la mort fait partie de la vie, principalement vers la fin. A partir du moment où on l’a compris, intégré, on peut éventuellement la prévoir, pour ses descendants, ses héritiers, et pourquoi pas pour soi-même. Certains croient à la vie après la mort. Pourquoi ne pas croire à la vue après la mort ? Un cimetière donnant sur la montagne, sur la mer, sur un centre commercial, en fonction de son paysage préféré ? On pourrait aussi choisir une vue sur les eaux de l'Aventfjorden depuis la belle commune norvégienne de Longyearbyen, pour y repérer des bélugas, narvals ainsi que parfois même certains grands cétacés. Mais, ça, ce n’est pas possible. La terre gelée ne permettant pas aux cadavres de se décomposer, les cimetières locaux n'acceptent plus de nouveaux clients depuis plus de 70 ans. Sauf à attendre le réchauffement climatique. Dans cette perspective, qu’en faire ? Rien ou pas grand-chose. C’est la manière la plus reposante de réagir.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Ericguillotte 741 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines