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Lundi 22 septembre, "Tante Hilda !" au Zola

Publié le 14 septembre 2014 par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

Dans le cadre de la Semaine de la Mobilité : en partenariat avec l’Interquartiers Vélo et le soutien de la ville de Villeurbanne, projection de Tante Hilda, lundi 22 septembre à 19h00 au cinéma Le Zola (Villeurbanne).

Toutes les informations pratiques sur : http://www.lezola.com/

Lundi septembre,

De Jacques-Rémy Girerd, Benoît Chieux
Avec les voix de Sabine Azéma, Josiane Balasko,
Gilles Détroit, François Morel, Bruno Lochet…
Animation, France, 2014, 1h29
Date de sortie : 12 février 2014

Un film du studio Folimage de  Bourg-lès-Valence

SYNOPSIS
Tante Hilda, amoureuse de la nature, conserve dans son musée végétal des milliers de plantes du monde entier. Beaucoup sont en voie de disparition. Parallèlement, une nouvelle céréale, Attilem, mise au point par des industriels, se cultive avec si peu d’eau, sans engrais, et produit des rendements si prodigieux, qu’elle apparaît comme la solution miracle pour enrayer la faim dans le monde et prendre le relais du pétrole dont les réserves s’épuisent. Mais la catastrophe n’est pas loin…

"Délirant, fantaisiste, charismatique, Tante Hilda fait passer son message de vie et de plante sans forcer le trait…" A Voir à Lire…

"Tante Hilda est une fable politique, un conte écolo et une autre réussite pour Folimage." Ecran Large

"Jacques-Rémy Girerd raconte une apocalypse végétale dans une fable animée résolument moderne…" JDD

A PROPOS DU FILM

Jacques-Rémy Girerd voulait proposer une vision du monde réaliste sans pour autant imposer de message à son public : "Nous n’avons donc pas réalisé un film didactique, mais une comédie ! Et s’il n’y a pas de messages assénés, il y a en revanche des situations qui peuvent amener le spectateur à prendre position. Le monde est complexe et je ne me sens pas qualifié pour dire ‘Voilà, ça doit marcher comme cela !’". Il propose alors un conte philosophique où gentils et méchants se complètent pour ramener un certain équilibre. Quant à la morale, libre à chacun de l’interpréter à son gré.

Comme Ernest et Célestine, Tante Hilda ! est un film d’animation entièrement dessiné à la main ! Seules les mises en couleur ont été faites à l’ordinateur. Il a fallu peindre 1320 décors et 137 800 dessins d’animation, construits par 223 artistes, pour que le film puisse prendre vie. Le réalisateur Benoit Chieux a dû dessiner quant à lui près de 10 000 feuilles nécessaires à l’animatique du film.

Si Tante Hilda ! est très largement inspiré de notre monde actuel, ses influences sont bien plus diverses et vastes qu’on ne pourrait le croire. Dolorès tient selon Girerd de la Castafiore de Tintin (qu’on a pu voir depuis peu sur nos écrans). Michaël, le scientifique et timide soupirant d’Hilda, s’inspire de l’acteur qui incarne sa voix, Sergueï Vladimirov, dont les crises bilingues sont calquées sur son personnage. Enfin, le style graphique du film emprunte selon Benoit Chieux aux illustrateurs anglais des années 50-60 chez qui la notion de graphisme est particulièrement forte et se retrouve fortement dans l’univers de Tante Hilda !

Les voix de Ike et Turner, les deux hommes de main de Dolorès, sont interprétées par François Morel et Bruno Lochet, les illustres foutraques des Deschiens (Canal+). Les deux comédiens se sont retrouvés après dix ans de fâcherie autour du micro de Tante Hilda !. Ils ne s’étaient jamais revus. Jacques-Rémy Girerd leur a offert ce moment de réconciliation qui fut chaleureux et attendrissant. Copains comme avant ! Dès les premières répliques, Morel et Lochet ont retrouvé le fluide de leur duo déjanté. Ils contribuent activement à la dimension burlesque du film.

Les voix définitives ont été enregistrées au début de la production. Les comédiens sont ainsi plus libres que lors d’une postsynchronisation et le travail de création beaucoup plus riche. L’âme des personnages existe donc dès les premiers instants de la fabrication du film. C’est essentiel ! C’est à partir de ces voix que les animateurs font bouger les dessins en écoutant les dialogues au casque. Ainsi ils font vivre leur personnage au plus près de la sensibilité des comédiens. Cette technique plus onéreuse donne des résultats plus authentiques. Sabine Azéma (la voix de Hilda) a confié que lors de la projection du film elle s’est reconnue en chair et en os, oubliant un temps qu’il s’agissait de dessins !

Lundi septembre,

Festival

Tante Hilda ! est sélectionné par le Festival de Berlin 2014 dans la catégorie ‘’Generation’’ en compétition officielle


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