J’ai rencontré Helen Fielding pour de vrai de vrai

Tout a commencé par un coup de téléphone d’Albin Michel hier matin, pour me signaler, que j’étais invitée à la rencontre avec Helen Fielding organisée pour le sortie du tome 3 du Journal de Bridget Jones, Folle de lui. Bien évidemment, j’avais envie de danser en rond en poussant des hurlements stridents, mais 1) Ça aurait pu inciter la fille d’Albin Michel, qui elle, était dans un état normal, à changer d’avis et à retirer son invitation, 2) Mes collègues de bureau auraient sans doute trouvé ça étrange.

Après avoir raccroché, j’annonce la nouvelle à l’intégralité de l’open-space, après avoir fait un peu de teasing en mode,

- Ce coup de fil était vraiment surprenant/Ohlalala j’y crois pas/Il vient de m’arriver un truc de dingue. 

Teasing n’entraînant aucune réaction de la part de mes collègues, puisqu’apparemment les gens n’ont rien d’autres à faire au travail que travailler…

Bref… J’annonce la nouvelle, je m’attends à des hurlements de jalousie, des cris et des pleurs, mais ne reçoit qu’un vague :

- C’est qui ? 

Je m’étrangle, ce n’est pas possible, il faut donc tout leur expliquer. J’explique.

- Helen Fielding, tu sais, la fille qui a écrit ce livre désopilant sur ta vie, vendu à plus de deux millions d’exemplaires Le Journal de Bridget Jones… Enfin bref, pour que tu puisses te projeter, disons que c’est un peu comme si je rencontrais le Dalaï Lama et que tu me disais "c’est qui?". 

- Ah ouais, j’ai vu le film, il est pas mal. 

Sans commentaire.

Bref je pars en courant du bureau à 18h30 pétantes, soit 18h52.

19h14 : j’arrive en retard à la librairie Albin Michel du 229 bd Saint-Germain : 

19h25 : Heureusement, Helen Fielding est encore plus en retard que moi, elle arrive en taxi. Je me jette sur elle comme une orpheline affamée sur un Kinder Bueno au moment où elle rentre dans la librairie, son livre à la main. 

19h26-19h55 : s’ensuit une longue période où Helen répond à des questions de journalistes et où je n’entends et ne comprends absolument rien, mais les journalistes ont l’air de bien rigoler. J’entends un "je crois que oui", mais comme je n’ai pas saisi la question, on n’est pas vraiment avancé.

Pendant ce temps-là, je prends des photos du ipad de la fille devant qui elle, arrive à voir car elle ne fait pas 1m20 et je twitte compulsivement des infos sans intérêt. 

20h05 : Après un peu de queue, je m’approche du stand, prête à poser les 57 questions soigneusement rédigées dans le métro en venant (diable, mon pull est transparent, on voit mon soutien-gorge). 

20h05 et 30 secondes – Je ne pose aucune question, je reste la bouche ouverte pendant 10 secondes, heureusement j’arrive à me souvenir de mon prénom, ça aurait été ballot de repartir avec un beau "pour Thérèse" sur mon Folle de lui tout beau tout neuf que je viens de recevoir 2 semaines avant sa sortie le 1er octobre mouhaha, même si je l’ai déjà lu ça fait plaisir. 

Je repars avec mon kit de survie Helen Fielding, ie ma photo avec elle, ma dédicace et mes 3 tomes du Journal de Bridget Jones sous le bras, très très gentiment offert par Albin Michel.

20h05-21h : L’heure du cocktail, je me jette sur le champagne et les toasts au foie gras pour me remettre de ces émotions beaucoup trop forte.
Helen aussi, mais avec un peu plus de classe que moi :  21h05 : voilà, c’est fini, je n’ai plus qu’à plier bagages et à remporter avec moi mes 3 bouquins et mes souvenirs :)Un immense merci à Albin Michel pour cette invitation et pour savoir ce que j’ai pensé du tome 3 du Journal de Bridget Jones Jones, on clique en-dessous…