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Sleepy Hollow : La légende du Cavalier sans tête (The Legend of Sleepy Hollow)

Publié le 17 septembre 2014 par Cinephileamateur
Sleepy Hollow : La légende du Cavalier sans tête De : Washington Irving.
Origine : États-Unis.
Genre : Nouvelle - Fantastique.
Date de publication : 1820.
Nombre de pages : 70.
Quatrième de couverture : A la fin du XVIIIème siècle, un vallon ensommeillé sur les bords de l'Hudson où vit une paisible communauté d'origine hollandaise... La légende qui s'y colporte d'un fantomatique cavalier furieux vient à menacer la quiétude de ses habitants. On raconte qu'il décapite dans sa course folle tous ceux qu'il rencontre, et lui-même serait sans tête...
"A la vérité, c'était un homme consciencieux qui gardait toujours à l'esprit cette règle d'or: "Qui aime bien, châtie bien"...et Ichabod Crane aimait beaucoup ses élèves. "
3.5
Sleepy Hollow : La légende du Cavalier sans tête
Bien que j'adore le film de Tim Burton (il fait même parti de mes préférés de ce cinéaste), je n'avais jamais eu l'occasion jusqu'à aujourd'hui de lire la nouvelle d'origine de "Sleepy Hollow : La légende du Cavalier sans tête". On m'avait prévenu que c'était assez différent du long métrage et c'est donc avec pas mal de curiosité que je me suis plongé dans cette nouvelle.
Pour être différent, c'est même très différent. Si on a une base de décors assez proche, Tim Burton s'est très largement inspiré de cette nouvelle pour en faire un film à part entière avec sa propre identité. Après avoir lu ce récit de Washington Irving, j'apprécie même encore plus le long métrage qui propose pour le coup une relecture des plus intéressantes. Pour en revenir à la nouvelle, dès le début j'ai pris conscience qu'il fallait que j'oublie un peu ce que je savais à son sujet et très rapidement, je me suis plongé dedans.
Je vais être honnête, l'avoir lu après avoir vu le film fait que je ne peux pas m'empêcher de comparer un peu les deux œuvres. Même si je ne le souhaitais pas réellement, inconsciemment, durant toute ma lecture j'y songeais, m'imaginant même les différents personnages avec le visage des acteurs les ayant incarnés. C'est peut-être pour ça du coup que j'ai moins accroché comparé au film. La nouvelle est très bien, je ne dis pas le contraire, mais j'ai eu du mal malgré tout à adhérer à cette ambiance préférant celle que je connaissais déjà.
Pourtant, cette histoire se lit vraiment très vite et reste même très agréable. Il manque peut être juste un peu de tensions, une atmosphère plus lourdes, quelques chose de plus sombre que j'aurais apprécié pour ce genre de récit. Après il faut bien sûr le remettre dans son contexte, dans son époque (les multitudes notes présentes à la fin du livre dans l'édition que je possède étant en soit intéressante même si elle peut couper la lecture si on ne les lis pas à la fin) mais j'ai quand même trouvé l'ensemble un brin léger même si ça reste amusant.
Faut dire aussi que dans l'art du divertissement littéraire fantastique, Washington Irving s'en sort vraiment bien. Le style est très bon et c'est bien décrit ce qui fait que l'on s'imagine très bien ce que notre personnage principal est sensé vivre. J'ai beaucoup aimé aussi les doutes que l'on émet sur cette légende à la fin et les significations que l'on tente de nous donner. Cela laisse libre court à notre imagination qui sera le seul arbitre pour essayer de déchiffrer le vrai du faux.
Après comme c'est une nouvelle, c'est un texte très court il n'y a donc pas de chapitres. D'habitude ça me déstabilise un peu (surtout quand j'arrête ma lecture) mais bon, ici les paragraphes sont plutôt bien pensés. De plus je ne peux m'en prendre qu'à moi car je ne lis uniquement que dans les transports en commun mais cette histoire peut facilement se lire d'une traite surtout si l'on rentre tout de suite dans cet univers. J'ai en tout cas été fasciné par cette légende.
Pour résumer, "Sleepy Hollow : La légende du Cavalier sans tête" est une très bonne nouvelle fantastique. Très bien écrite, elle est agréable, légère et drôle même si je peux lui reprocher quand même une petite absence de noirceur qui se prête pourtant à merveille avec un tel sujet. Maintenant, de mon côté je dois surtout reconnaitre que son plus gros handicap reste la comparaison inconsciente que je faisais durant ma lecture avec le film de Tim Burton que j'adore et que je préfère. Reste que je ne regrette pas cette découverte et ça se lit tellement facilement que je la recommande même.
Liens divers :

Sleepy Hollow : La légende du Cavalier sans tête


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