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Les Aventures de Tintin: Coke En Stock

Publié le 19 septembre 2014 par Olivier Walmacq

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genre: dessin animé, série, aventure
année: 1992
durée: 40 minutes

l'histoire: Au terme d’un périple au large des Emirats arabes et à l’issue d’un impressionnant combat naval, Tintin parviendra à démanteler l’odieux commerce clandestin organisé par le sinistre Rastatopoulos.

la critique d'Alice In Oliver:

A l'origine, Coke en Stock est le 19e album des Aventures de Tintin et Milou. Pour l'anecdote, la bande dessinée devait s'intituler Les Requins de la Mer Rouge, mais Hergé optera finalement pour Coke en Stock au dernier moment. Ce n'est pas forcément un album qui fait débat dans la communauté des fans de Tintin. Généralement, les avis sont partagés sur certains albums.
C'est par exemple le cas de Vol 714 pour Sidney, de Tintin et les Picaros ou encore des Bijoux de la Castafiore. Mais clairement, Coke en Stock est rarement évoqué sur les forums. Pourquoi ?

Tout simplement parce qu'il s'agit d'une aventure un peu "passe partout", non pas qu'elle soit médiocre, loin de là, mais parce que Coke en Stock se lit sans déplaisir. On ressort plutôt satisfait de cette bande dessinée sans pour autant être totalement conquis.
En gros, cet album pourrait se résumer par: "aussitôt lu, aussitôt oublié". Néanmoins, je le répète, la bande dessinée d'origine est tout à fait recommandable à défaut d'être inoubliable. Finalement, le dessin animé de 1992 est fidèle au matériel original. En gros, c'est une bonne aventure quoi...

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En l'occurrence, Tintin retrouve un ennemi qu'il connaît bien, à savoir Rastapopoulos quasiment méconnaissable, et qui se cache sous le pseudonyme du Marquis de Di Gorgonzola. Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario.
Attention, SPOILERS ! L'histoire débute par une rencontre fortuite avec le général Alcazar qui permet à Tintin de découvrir un trafic d'arme à destination de petits pays d'Amérique Latine et du Moyen Orient organisé par Dawson, l'ex chef de la police internationale de Shanghaï (Le Lotus bleu). Par ailleurs, Abdallah arrive à Moulinsart, envoyé par son père l'Emir Ben Kalish Ezab, qui vient d'être détroné par un coup d'état fomenté par son vieil ennemi le Cheikh Bab El Ehr.

Tintin part avec Haddock pour délivrer l'émir du Khemed... Après le crash de leur avion, Tintin et Haddock fuient l'armée de Bab El Ehr commandée par Mull Pacha (Docteur Müller) et rejoignent Ben Kalish Ezab qui s'est réfugié avec quelques partisans à Pétra, une cité située aux confins de la Jordanie et de l'Arabie Saoudite. Tintin et le capitaine Haddock multinationaux découvrent alors un trafic d'esclaves organisé par le milliardaire Roberto Rastapopoulos. 
Tout comme Le Lotus Bleu, Coke en Stock est marqué par un contexte politique particulièrement houleux. Au même titre que la bande dessinée, cette adaptation peut s'appuyer sur un scénario habile et intéressant.

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Toutefois, c'est surtout la fin du dessin animé qui reste de loin le moment le plus tendu et le plus réussi. Encore une fois, Tintin se retrouve face à d'affreux trafiquants. La seule différence, c'est que cette fois, il ne s'agit pas d'opium mais d'esclaves sous couvert de pélerinage à la Mecque.
Bref, tout cela sent un peu le déjà-vu... Néanmoins, c'est aussi dans cette aventure que Tintin retrouve de nombreux personnages qu'il a rencontrés par le passé, notamment le général Alcazar, l'insupportable Abdallah, Oliviera Da Figueira, Dawson ou encore le Dr Müller.
Que les fans se rassurent, la version animée de 1992 reprend les grandes lignes de la bande dessinée originale.

Bien sûr, on relève ici et là quelques petites différences. Par exemple, ce n'est pas Bab El Ehr qui a pris le pouvoir mais Mull Pacha (Docteur Müller). Les esclaves ne sont plus Noirs mais Arabes et les réseaux d'esclavagiste arabes (notamment le négrier qui monte sur le Ramona avant d'être chassé par Haddock) sont totalement absents. Toutefois, rien de grave, cet épisode se montre donc très fidèle à son modèle. C'est un épisode de bonne facture, pas forcément génial ni transcendant, mais qui reste (encore une fois) tout à fait agréable à regarder. Pour le reste, j'avoue ne pas trop savoir quoi rajouter sur cette adaptation de qualité.

note: 13/20


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