ll s’agit d’un nouveau concept alternatif : le supermarché du peuple, par le peuple (son slogan «For the people, by the people»). Une formule plutôt innovante en temps de crise.People’s Supermarket* est un supermarché pas tout à fait comme les autres. Tour d’horizon dans ce qui pourrait être le supermarché idéal de demain.
People’s Supermarket : un supermarché pas comme les autres
People’s supermarket a récemment vu le jour à Londres, dans le quartier
d’Holborn, près du
British Museum.
Conçu par
Arthur Potts Dawson, ex chef du « Fifteen Restaurant » de Jamie Oliver, le supermarché est innovant et propose une alternative aux supermarchés traditionnels.
L’idée ? Pouvoir faire ses courses grâce à l’implication de la communauté et offrir des produits locaux, à faible impact environnemental, sains, biologiques et surtout, peu chers.
People’s Supermarket : un concept bien huilé pour lutter contre le gaspillage alimentaire
Le supermarché « People’s supermarket » met en son coeur la notion de
développement durable. Il souhaite notamment lutter contre les
gaspillages alimentaires. Ainsi, tous les déchets sont réutilisés afin d’éviter le gâchis.
Ainsi, une carotte invendue pourra se retrouver sous forme de
soupe, voire en
compost. Cerise sur le gâteau : la clientèle peut profiter de la
« People’s Kitchen » mise à disposition dans le supermarché pour préparer des plats à base de fruits et de légumes, proches de la date de péremption.
Exemple : une carotte qui n’aura pas trouvé preneur au bout de quelques jours, sera utilisée par la
« People’s Kitchen ».
Le plat sera ensuite proposé en magasin. S’il est toujours en rayon
48 heures plus tard, il sera retiré et mis à la disposition des membres et du personnel, gratuitement.
Enfin, si personne ne s’est servi au bout de
24h, le plat est offert à une
association caritative.
Si sa fraîcheur ne le permet pas, il est jeté au
compost. Et coup de génie : les plantes cultivées grâce à ce compost seront ensuite revendues dans le supermarché !
People’s Supermarket : une idée simple mais révolutionnaire !
Le principe de fonctionnement du People’s Supermarket est simple : en échange de
4 heures de travail bénévole par semaine, les
adhérents bénéficient d’une remise de
20% sur les produits du magasin.
A noter que les prix sont déjà très
peu élevés. Les adhérents ont également un droit de
vote relatif aux approvisionnements.
Ainsi, c’est aux membres de l’association qu’il revient de choisir les produits qui seront vendus dans le supermarché. Des produits qui sont
biologiques,
éco-solidaires et
d’origine locale.
La remise de 20% peut paraître élevée mais elle est tenable car la majorité des clients ne sont pas des adhérents.
People’s Supermarket : une recette simple mais efficace
Au « supermarché du peuple », on privilégie les
produits locaux lorsqu’il s’agit de produits frais. Ainsi, les
produits laitiers viennent du
sud-ouest de l’Angleterre et les
fruits et
légumes du
Royaume-Uni, ou parfois d’Europe.
En limitant les marges au strict minimum et en s’approvisionnant local, la coopérative arrive à maintenir des
prix abordables tout en proposant des produits sains et de qualité aux consommateurs (produits bio, produits issus du commerce équitable, etc.). Et cela, même lorsque la remise adhérent n’est pas appliquée aux clients.
People’s Supermarket : un deal plutôt intéressant
People’s Supermarket est une alternative alimentaire réellement
low cost, qui va à l’encontre du système traditionnel de la grande distribution.
Il réinterprète le concept de
troc et offre des biens de première nécessité en échange d’un travail, tout en luttant contre le gaspillage.
Il suffit donc de verser
25 livres sterling par an(environ 30 euros) en guise de cotisation à la coopérative, sans oublier les
4 heures de travail hebdomadaire en échange d’une remise supplémentaire de
20%.
Bien évidemment, on peut parfaitement aller faire ses courses au « supermarché du peuple » sans en être membre. Et vous, qu’en pensez-vous ? Etes-vous tentés par ce modèle de supermarché ?
A noter que dès les 15 premiers mois d’activité, le chiffre d’affaires du People’s supermarket avait déjà dépassé les 1,5 millions de livres sterling. Avec un nombre d’adhérents atteignant les 1200 personnes. Une belle réussite qui promet de faire des émules.
Source : http://www.consoglobe.com/
People’s supermarket a récemment vu le jour à Londres, dans le quartier d’Holborn, près du British Museum.
Conçu par Arthur Potts Dawson, ex chef du « Fifteen Restaurant » de Jamie Oliver, le supermarché est innovant et propose une alternative aux supermarchés traditionnels.
L’idée ? Pouvoir faire ses courses grâce à l’implication de la communauté et offrir des produits locaux, à faible impact environnemental, sains, biologiques et surtout, peu chers.
Ainsi, une carotte invendue pourra se retrouver sous forme de soupe, voire en compost. Cerise sur le gâteau : la clientèle peut profiter de la « People’s Kitchen » mise à disposition dans le supermarché pour préparer des plats à base de fruits et de légumes, proches de la date de péremption.
Exemple : une carotte qui n’aura pas trouvé preneur au bout de quelques jours, sera utilisée par la « People’s Kitchen ».
Le plat sera ensuite proposé en magasin. S’il est toujours en rayon 48 heures plus tard, il sera retiré et mis à la disposition des membres et du personnel, gratuitement.
Enfin, si personne ne s’est servi au bout de24h, le plat est offert à une association caritative.
Si sa fraîcheur ne le permet pas, il est jeté au compost. Et coup de génie : les plantes cultivées grâce à ce compost seront ensuite revendues dans le supermarché !
A noter que les prix sont déjà très peu élevés. Les adhérents ont également un droit de vote relatif aux approvisionnements.
En limitant les marges au strict minimum et en s’approvisionnant local, la coopérative arrive à maintenir des prix abordables tout en proposant des produits sains et de qualité aux consommateurs (produits bio, produits issus du commerce équitable, etc.). Et cela, même lorsque la remise adhérent n’est pas appliquée aux clients.
People’s Supermarket est une alternative alimentaire réellement low cost, qui va à l’encontre du système traditionnel de la grande distribution.
Il réinterprète le concept de troc et offre des biens de première nécessité en échange d’un travail, tout en luttant contre le gaspillage.
Il suffit donc de verser 25 livres sterling par an(environ 30 euros) en guise de cotisation à la coopérative, sans oublier les 4 heures de travail hebdomadaire en échange d’une remise supplémentaire de 20%.
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