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Gerty Dambury à la rencontre Tiasci - Paalam de septembre

Publié le 21 septembre 2014 par Onarretetout

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Faire de sa vie une oeuvre poétique. Elle n’a pas dit ça. Mais la lecture que Gerty Dambury nous a offerte ce soir de septembre nous a transportés de la Guadeloupe à la région parisienne, aller et retour et aller, du père à la mère, de la librairie à la banlieue. Les dates s’égrenaient et chacune était comme une pierre sur le chemin, une pierre où seraient gravés les rêves, les espoirs, les peines, les visages, les couleurs, les mots de l’enfance et de l’adolescence. Des années à attendre, des années à partager l’ici et le là-bas, à se partager entre les deux. Une envie de prendre le large, mais le large est-il vraiment si large ? Y a-t-on toute la place qu’on aimerait avoir ? Avoir sa chambre, mais se sentir à l’étroit. Et toujours une absence, pas toujours la même, mais toujours une absence.

Et le dialogue s’est ouvert avec le public venu à la rencontre de Gerty : à propos de la langue, à propos des poètes et, bien sûr, d’Aimé Césaire. Elle a répondu par un texte, extrait de son recueil « Effervescences » où elle parlait de « ce poète / pur nifé de nos pays natals ». Ce n’est qu’après cette soirée que j’ai lu dans une revue,  « Zone sensible », éditée par la Biennale internationale des poètes en Val-de-Marne, un article qu’elle signe à propos d’autres poètes caribéens et où elle affirme que « les poètes furent les premiers, avant les historiens, à redonner leur place à chacun des évènements qui ont été à la genèse de cette région ».


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