Soyons honnête, je n’ai pas tout compris. Pourtant j’aime beaucoup Golo Zhao et sa balade de Yaya m’avait enchanté mais là, rien à faire, je me demande encore où il a voulu m’emmener.
Ça commence par l’histoire de Huit, une petite fille qui voudrait monter au ciel pour rejoindre sa maman décédée (déjà, bonjour l’ambiance !). Un soir, elle escalade le plus grand arbre du village avant de disparaître. Son ami Ming, parti la secourir, ne retrouvera que ses chaussures posées sur des branches. Quelques années plus tard, Ming s’est installé dans un autre village. Devenu marchand de graines, il se perd un jour dans la forêt, rencontre une créature fabuleuse ayant pris l’apparence d’une jeune fille et la ramène chez lui. Au même moment entrent en scène un prêtre taoïste, une chasseuse de démon et l’inspecteur Zhou Butong, chargé d’enquêter sur la disparition de Huit. Quant à la créature fabuleuse, elle explique à son hôte qu’elle doit pratiquer la Voie (????), « un processus incessant d’apprentissage et d’imitation des humains ».
Vous me suivez ? Ça m’étonnerait… En tout cas c’est tout ce qui m’est resté en tournant la dernière page. Une grande confusion, l’impression que l’on ouvre des tas de porte sans jamais penser à les refermer. Les fils narratifs jetés dans tous les sens vont sans doute se rejoindre à un moment ou l’autre mais ce n’est malheureusement pas le cas à la fin de ce premier tome. En plus, les références au taoïsme semblent importantes pour saisir le pourquoi du comment mais je manque cruellement de connaissances sur le sujet pour y voir clair.
Au final, il me reste la désagréable sensation d’avoir perdu mon temps. Le dessin est toujours aussi agréable mais pour le reste, mieux vaut attendre la suite et tout lire d’une traite parce que là, je ne suis que frustration.
Entre ciel et terre T1 de Golo Zhao. Cambourakis, 2014. 206 pages. 15,00 euros.