Un dessinateur de bande dessinée, épuisé après un festival, prend une chambre dans un hôtel sur le chemin du retour. Sur le mur de sa chambre, une gravure attire son regard. Il s’approche et se retrouve plongé dans la scène. Il découvre alors un véritable monde hors du temps et de la réalité. Intrigué, il ne tarde pas à y retourner régulièrement.
J’ai adoré l’histoire, un peu moins les dessins, bien qu’ils soient en adéquation avec le récit. Un peu contradictoire, tout ça. Je m’explique. Les couleurs, parfois vives, souvent délavées, m’ont plu. Elles correspondent à l’atmosphère nostalgique de l’histoire. Ce sont les visages des personnages que j’ai trouvés peu flatteurs, les traits sont un peu grossiers et les expressions aussi.
C’est cependant le seul bémol de ma lecture. Le temps perdu est une bande dessinée à l’éclat doux et poétique, qui parle d’enfance et d’imaginaire.
RODOLPHE & VINK, Le temps perdu, Daniel Maghen, 2014