Aujourd’hui, pas de bouquin ni de film au menu.
Aujourd’hui, je vais vous parler de sport. Ca m’est venu entre deux gouttes de sueur et après avoir vu l’intégralité de mon corps holographié par terre en transpi hier soir en me relavant des exos de muscu de mon cours de gym suédoise.
Hum, pas glamour la fille ? Ah, non, ça je ne vous l’ai jamais vendu. Je suis loin (très loin) d’être fraîche comme une fleur après une séance de sport.
Plutôt vigilance orange ou zone vigipirate rouge en période de pointe dans le métro.
Oui, j’ai les cheveux qui collent au front et l’oeil torve effet bout du rouleau. Je ne vous cacherai pas non plus que certains jours- ceux où je suis plus en forme que d’autres- je suis dans un tel état second que je pourrai même finir le cours de Rahima avec plaisir.
Rahima ? Mon plus beau cauchemar.
Je m’explique.
Une prof de gym suédoise qui fait rêver. Un corps de ouf-malade, une attitude so mysterious et la niac qui lui permet de chanter en plein effort. Je la crois surhumaine, c’est pas possible autrement. Et quand je parviens à aller au bout de son heure de torture et que les autres nanas sont par terre à bout de force, je suis fière genre "j’ai finiiii". Bon, ok, je fais pas ma maligne, 2h plus tard c’est moi qui suis dans mon lit.
Il y a 4/5 ans, S. et moi, soucieuses de notre condition physique, on a essayé ce sport qui avait l’air de satisfaire pas mal de monde.
Jeune, vieu, homme, femme, qui que vous étiez, vous pouviez passer une heure à sauter partout et à repartir rincé mais heureux.
Au début, les pieds d’un côté, les bras d’un autre, devant, derrière, c’était un beau bordel.

Aujourd’hui, pas de bouquin ni de film au menu.