Pour ses 25 ans de carrière, Lenny Kravitz vient de sortir dans les bacs son 10ème album baptisé Strut.
Dès l’ouverture avec Sex, on découvre une batterie énergique et des guitares électriques très présentes pour un bon son rock qu’on trouvera sur plus des trois quarts de l’album.
Mais il suffit d’à peine tendre l’oreille pour s’apercevoir qu’il s’agit ici d’un rock très vintage. Entre la manière des musiciens et les effets de voix, nous sommes plongés dans une ambiance très seventies. C’est très flagrant sur des titres comme The Chamber (que nous avions mis à l’écoute ici), New York City, teinté même de funk, ou encore I’m a Believer.
On notera The pleasure and the Pain et Frankenstein qui sont un peu plus posés et on soulignera She’s a beast et I never want to let you down qui sont deux slows dans la plus pure tradition des meilleurs slows rock qu’on connaissent et le final Ooo Baby Baby, un slow plus «conventionnel ».
Ces 12 nouveaux titres, assez bruts et aux arrangements sobres, font qu’ils pourraient être joués tels quels sur scène lors de la tournée qui débutera prochainement. Avec Strut, Lenny Kravitz démontre une fois de plus son talent ainsi que son envie et sa capacité à s’amuser avec les styles musicaux.
C’est réussi.