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Point d’étape n°12 : coup de déprime

Publié le 25 septembre 2014 par Thibaultdelavaud @t_delavaud

L’été 2014 a été particulièrement mauvais pour les ventes de mes livres. En témoigne le graphique ci-dessous (le mois de septembre n’est pas terminé mais cela ne changera pas grand-chose).

Graphe ventes

Ces résultats sont d’autant plus déprimants que je retrouve les niveaux (très bas) de mes débuts, à l’époque où je venais de débuter dans l’autoédition et où j’essayais de me frayer un chemin dans ce nouvel univers… Petite consolation : Eden continue d’enregistrer des ventes, même faibles, ainsi que Rêves Célestes, preuve que des lecteurs ayant lu une de mes nouvelles est séduit pour en lire d’autres.

Ce constat d’échec est dans la continuité de mon point d’étape précédent où je constatais une baisse des ventes de mes livres. Les raisons de cet essoufflement sont :

1) L’absence totale de marketing : la campagne de promo que j’avais lancée en mai a plutôt bien fonctionné et ses effets positifs ont duré jusqu’au mois de juin. Mais depuis, je n’ai rien fait. Hélas, j’ai beaucoup de mal à « faire ma pub », à entreprendre une stratégie marketing de long terme et efficace. C’est mon principal défaut et la principale raison de mon échec à vendre mes livres.

2) Les vacances de juillet/août : j’avais déjà constaté ce phénomène l’année dernière, il me semble que les mois de juillet et d’août ne sont pas propices aux ventes. Les lecteurs sont probablement en vacances, leurs liseuses remplies, et ils ne vont plus sur Amazon.

3) Le « cercle vicieux » : les deux précédents points créent un cercle vicieux. L’absence de marketing, conjuguée au contexte, entraîne une chute des ventes. Or, comme je l’ai déjà dit dans de précédents articles, les ventes entraînent les ventes car elles donnent une visibilité immédiate sur Amazon. À l’inverse, si un livre ne réalise aucune vente, il devient invisible. Et un livre invisible sur lequel aucun marketing n’est fait restera invisible…

« Il est de plus en plus difficile [...] de se faire remarquer sans consacrer beaucoup de temps. »

De manière plus générale, je ressens une lassitude grandissante face à mon parcours dans l’autoédition. Être un auteur autoédité demande beaucoup de temps et d’énergie et hélas, je ne suis pas sûr d’être à la hauteur des exigences qu’impose le statut d’auteur autoédité.

De plus, l’autoédition, même si elle ne prend pas toute l’ampleur que je souhaiterais, se développe et j’ai le sentiment d’être parfois dépassé. De nombreux auteurs se lancent dans l’aventure, avec beaucoup d’énergie, avec des campagnes marketing massives (même si sur Facebook et Twitter, cela se transforme souvent en spam) et de nombreux livres à proposer. J’ai l’impression que je ne peux pas « lutter », que la bataille est trop violente pour moi. Il est de plus en plus difficile de se faire entendre et de se faire remarquer sans consacrer beaucoup de temps. Alors certes, c’est une preuve du dynamisme et de l’attraction de l’autoédition auprès de beaucoup d’auteurs mais comment surnager ? Comment se distinguer ? Comment présenter (modestement) ses écrits ?

TOP100 22092014

Le Top100 d’Amazon le 22/09/2014 : saurez-vous retrouver les livres autoédités ?

Une des conséquences de ce dynamisme est l’apparition dans le Top100 de plus en plus de livres autoédités. Mais le classement change et les livres vont et viennent sans que l’on s’en rende vraiment compte. Chaque auteur décroche son quart d’heure de gloire, comme disait Andy Warhol, en atteignant temporairement le Top100 d’Amazon (ou de Kobobooks) puis le maelström continue son rythme infernal en brassant à nouveau bouquins en tous genres. L’offre est abondante (livres autoédités ou non) et la demande finalement très faible. Une telle saturation de l’offre rend très difficile la possibilité pour un auteur de se démarquer.  

« Une telle saturation de l’offre rend très difficile la possibilité pour un auteur de se démarquer »

Cependant, un tel dynamisme est une bonne nouvelle dans le sens où la structuration de l’autoédition, que je souhaite ardemment, est peut-être en train de se produire et que cette forme d’édition obtiendra, peut-être, une forme de reconnaissance.  

En attendant, je ne sais toujours pas comment faire la promo de mes livres. L’auteur Jean-Philippe Touzeau a lancé une série de vidéos sur le thème du marketing des ebooks (voir la première vidéo ici) : peut-être vais-je trouver une aide salutaire.


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