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Motif de votre emprunt ? Un attentat et 300 kalachnikov…

Publié le 29 septembre 2014 par Edelit @TransacEDHEC

Nouveau monde nouveaux dangers. Depuis toujours, diverses organisations plus ou moins importantes contestent le pouvoir mis en place et visent à renverser l’ordre établi, certaines de ces organisations sont classées en tant qu’organisations terroristes pour les méthodes violentes qu’elles emploient. Le nouveau terrorisme, faisant sa grande apparition au grand public le 11 septembre 2001, est aujourd’hui la principale menace et concerne tous les pays sans exception. Mais comment certains groupuscules, aux idées souvent extrêmes, se financent ? Car leurs moyens technologiques et logistiques peuvent être impressionnants.

Une clarification s’impose

« Le terrorisme est l’emploi de la terreur à des fins politiques. » Voilà la définition que l’on peut retrouver un peu partout sur le net. C’est en effet très vague, c’est pourquoi il existe des listes noires qui regroupent toutes les organisations considérées comme terroristes. Six pays exactement possèdent une liste noire, les pays les plus concernés par le terrorisme : les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Belgique, le Canada et la Suisse.

Un financement évident

La première forme de financement est la rançon. Les gouvernements sont prêts à payer des sommes avoisinant parfois les millions de dollars pour récupérer leurs citoyens pris en otage. Exemple : entre 2008 et 2013, Al-Qaeda aurait récupéré au moins 125 millions de dollars grâce aux rançons payées par les Etats, principalement la France, dont la politique est critiquée par le président des Etats-Unis Barack Obama qui lui décide de ne jamais négocier avec les terroristes.

Une autre source de financement provient des diverses activités criminelles telles que le blanchiment d’argent, le trafic d’armes, d’êtres humains…

isis oil money

Dans certains cas cela va même plus loin : la banque jordanienne Arab Bank vient d’être reconnue coupable de financer directement le terrorisme aux Etats-Unis. En plus de fournir des moyens au Hamas et au Jihad islamique (sur la liste noire des Etats-Unis), la banque aurait versé 5300 dollars aux familles des auteurs des nombreux attentats suicides pour l’organisation Saudi Committee. 

Un double jeu

Ces derniers mois ont vu la pseudo chute d’Al-Qaeda et l’apparition d’un nouveau groupuscule qui semble encore plus dangereux, EII, Etat Islamique en Irak. Ce groupe qui terrorise l’Occident depuis plusieurs semaines en filmant la décapitation de leurs otages serait en partie financé par des entités bien plus importantes qu’une banque : des Etats ! Information à prendre avec des pincettes mais de plus en plus de rumeurs et de faits laissent à penser que l’Arabie Saoudite et le Qatar, ce dernier pourtant officiellement allié des Etats-Unis et de la France, fourniraient armes et fonds au nouveau EII.

Avec plus de 2 milliards de dollars, EII est l’organisation terroriste la plus riche du monde. Les spécialistes estiment que le Qatar n’a pas financé directement le terrorisme mais a favorisé des dons de grandes fortunes vers l’EII notamment par son rôle ambigu dans le monde géopolitique.

Enlèvements, taxes de passage sur leurs territoires, pillages, corruption, les sources de financement sont nombreuses et les précautions prises par les acteurs rendent compliqué leur identification. De plus la nécessité des fonds du Qatar pour les pays alliés empêche un quelconque jugement sur leurs activités plus obscures (le PSG serait-il seulement un club de foot ?).


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