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Camille Loty Malebranche, le capitalisme ? L'extermination et l'esclavagisation des uns par les autres!

Par Alaindependant

« Le capitalisme est pathologique et schizophrénique, en ce qu’il prétend assurer le bonheur de l’humanité en paupérisant les majorités et en entretenant sciemment les pires misères que l’homme fait à l’homme. Pire encore, il les justifie selon la nécessité idéologique de la croissance économique alors qu’il s’agit du plus insidieux instinct de prédation de quelques-uns disposant de la force structurelle industrielle et militaire acquise dès le départ par l’extermination et l’esclavagisation des uns par les autres.

« Le capitalisme, dans son essence d’accumulation effrénée, est toxique et abominable. Le nier, au nom de l’échec du soviétisme, est de la mauvaise foi intellectuelle, de la servilité pragmatique. L’une des abominations de ce système, c’est de toujours considérer le bien, la ressource matérielle, plus que la vie, plus que l’homme. En effet, toutes les horreurs guerrières, tout le bellicisme agresseur, les plus grandes et les plus terribles conflagrations avec leurs hécatombes génocidaires, sont intercapitalistes ou simplement capitalistes. Il suffit de regarder le monde de crises multiples provoquées par quelques tenants de la finance. »

A son habitude, Camille Loty Malebranche le dit sans fard ! Mais qui peut avoir peur de la vérité vraie de ses paroles !

Michel Peyret 

aL’invasion de l’horreur...

30 Septembre 2014

Par Camille Loty Malebranche

(Capitalisme en mode bordel collectif)

Les difficultés de subsistance des majorités, sont précisément faites pour soumettre tous à l'horreur dominante de l’ordre systémique capitaliste. Soumission de l'humain nié dans son humanité pour les prédateurs du grand capital; soumission impitoyable d'excès extrême de la performance; soumission aveugle à la productivité:jusqu'à l'éreintement débilitant, jusqu'à l'ultime exténuation, l'ultime souffle; jusqu'à la consomption de la vie...

Être embringué ou mourir de précarité voire de dèche, voilà l'évangile de la « démocratie » des ploutocrates. 

Le pire jeu de rôle qui soit est celui du larbin, véritable jouet organique d’autrui, qui, quoique se pavanant à l’extérieur avec arrogance, sait qu’il n’est rien devant son patron de nudité, maître des moindres ridules et vergetures de son être exproprié. Et le pire, dans cette vaste enceinte du lupanar planétaire, le normal c’est l’excellence dans la prostitution et le faire jouir. Jouissance intimement liée à un mot: vendre. Mais vendre après s’être chosifié pour être absorbable. Ce que les ignares appellent des noms gracieux d’intégration et de consensus, là où n’est que l’assimilation, la reddition de soi. Car gare à celui qui ose définir ce qui de lui, est humain et inaliénable par la vente! Les mutants du social vendent leur carcasse, leur postiche d'esprit car l'esprit, hypostase qui fait l'homme, au-delà de l'animal humain, n'est plus que vestige. Et dans la ronde des vendeurs-vendus, tout est marchandise: leur temps, leur corps et leur intimité si le prix y est. Quand la vente est principe dominant et horizon de tout, la simonie, la prostitution deviennent les épiphénomènes déshumanisants inévitables, les alliés omniprésents du bordel inavoué. Et après, les cuistres les mieux payés comme proxénètes-prostitués de talent, exerçant par fausse délégation où ils prêtent tronche au pouvoir du Bordel, cette seule instance suprême dans la société de consommation, osent se tromper eux-mêmes et croire qu’il peut y avoir décence ou humanité à s’y vendre et y être bien vus!  

Dans l’Apocalypse, le livre des Révélations, le Paraclet confie au prophète de Patmos, cette parole essentielle de Dieu sur la condition du monde contemporain, en évoquant la Bête puante incarnant Satan et ses suppôts du monde, par les mots que voici: "Et elle fit que tous, petits et grands; riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque dans leur main droite ou dans leur front: et qu’aucun homme ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque de la Bête ou le nombre de son nom "

Apocalypse 13 :16 et 17

Servilité intellectuelle affairisme pragmatique.

Le capitalisme est pathologique et schizophrénique, en ce qu’il prétend assurer le bonheur de l’humanité en paupérisant les majorités et en entretenant sciemment les pires misères que l’homme fait à l’homme. Pire encore, il les justifie selon la nécessité idéologique de la croissance économique alors qu’il s’agit du plus insidieux instinct de prédation de quelques-uns disposant de la force structurelle industrielle et militaire acquise dès le départ par l’extermination et l’esclavagisation des uns par les autres.

Le capitalisme, dans son essence d’accumulation effrénée, est toxique et abominable. Le nier, au nom de l’échec du soviétisme, est de la mauvaise foi intellectuelle, de la servilité pragmatique. L’une des abominations de ce système, c’est de toujours considérer le bien, la ressource matérielle, plus que la vie, plus que l’homme. En effet, toutes les horreurs guerrières, tout le bellicisme agresseur, les plus grandes et les plus terribles conflagrations avec leurs hécatombes génocidaires, sont intercapitalistes ou simplement capitalistes. Il suffit de regarder le monde de crises multiples provoquées par quelques tenants de la finance. 

La définition la plus pertinente que l’on puisse donner de nos villes, est celle de nécropoles avec leur population d’ombres gesticulantes, naturellement sans substance, circulant agressives agressantes, refusant tout vivant parmi elles, refoulant à la marge tout importun exigeant le statut de vivant.

Nocuité meurtrière de la propagande sociale.  

La propagande a le don de créer de l’hyperévidence dans une hyperréalité, où fleurit un monde parallèle qui emballe quasiment tous. La perception forte d’une fiction prise comme réelle, est, on le sait, de loin plus déterminante des comportements qu’un fait effectif caché et marginalisé. Alors l’establishment, par la force des médias de propagande, conçoit et construit un imaginaire collectif en substitution aux faits, et mène comme des choses, le troupeau drogué de la fiction hyperévidente, hyperréelle, plus « vraie » que nature!  

Couchez, couchez bien, messieurs et dames les vendus : dans le lit de velours ou le sofa en cuir, sur le grabat ou la natte ou à même le paillasson, selon votre rang au Bordel, mais, de grâce, ne nous faites pas le coup d’insulte à notre intelligence, en vous déclarant des êtres humains tout en projetant sur nous, votre immonde dénaturation dans le but de nous assimiler à vous!   Vous, les vendus heureux de votre choséité, qui ouvrez vos gueules pour vous sustenter des fruits et curées de votre prostitution en vous moquant de tout dans votre illusion psychédélique-bordélique, en vous écriant débilement que tout est bien, et que vous n'avez guère à vous plaindre!

La mentalité du bordel est thaumaturgique, elle arrive à faire se contenter et s'enorgueillir, l'homme réifié qui s'imagine qu'avoir la bénédiction des proxénètes maîtres des vies et des biens des prostitués, est une gloire et que c'est suprahumain de "réussir" comme chose vendue!

CAMILLE LOTY MALEBRANCHE


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