Les mouvements des grands chefs et leurs engagements à droite ou à gauche et de plus en plus, là où les attend le moins, ressemblent à un mercato de football sauf qu’il ne s’agit pas de taper dans un ballon mais de nourrir des clients.
Les deux partenaires, Pierre Gagnaire, le chef triplement étoilé archétype de la créativité aussi débridée que contrôlée, et Dominique Desseigne, président des Lucien Barrière Hôtels & Casinos, parlent de partenariat original. Il est vrai que c’est un peu le mariage de la carpe et du lapin. D’un coté, un chef mondialement connu pour sa personnalité hors normes et sa cuisine unique, de l’autre les brasseries Fouquet’s largement reconnues pour la banalité de leurs assiettes, leurs additions assez relevées et leur amour du « people » sous toutes ses formes surtout à Paris et à Cannes. Après l’arrivée tonitruante à Cannes et à Paris de l’inénarrable Nicole (La Petite Maison, à Nice) avec sa cuisine niçoise qui gère une entité à part dans les deux Fouquet’s, voilà donc le débauchage d’une figure mythique de la gastronomie française.
On ne sait pas ce qu’achète Dominique Desseigne, sinon une signature, une image, pour redonner du pep’s et un soupçon de modernité à ses brasseries avec un nom sur la carte, car le chef ne sera pas dans les cuisines… soyons sérieux. Que vend Pierre Gagnaire ? Justement son nom et son image, rien d’autre. Reste à savoir si c’est lui qui va déteindre sur le Fouquet’s ou le contraire. La carte continuera à décliner les classiques de la cuisine française (Merlan Colbert, Baba au rhum, Filet de bœuf au poivre, etc.) qui deviennent soudain le nec plus ultra de la modernité mais, affirment les deux compères, avec une touche de créativité singulière. We can’t wait !Démarrage de cette opération de communication à Cannes depuis le 24 septembre 2014 avec un chef passé par les restaurants Gagnaire. Paris attendra sans date précise pour l’instant, mais pas avant 2015. De toute façon, dans la capitale, Pierre Gagnaire n’a que l’avenue des Champs-Élysées à traverser pour aller de chez lui au Fouquet’s. Ça aide ! Le mieux sera de juger sur pièce et sur plats…
On ne sait pas ce qu’achète Dominique Desseigne, sinon une signature, une image, pour redonner du pep’s et un soupçon de modernité à ses brasseries avec un nom sur la carte, car le chef ne sera pas dans les cuisines… soyons sérieux. Que vend Pierre Gagnaire ? Justement son nom et son image, rien d’autre. Reste à savoir si c’est lui qui va déteindre sur le Fouquet’s ou le contraire. La carte continuera à décliner les classiques de la cuisine française (Merlan Colbert, Baba au rhum, Filet de bœuf au poivre, etc.) qui deviennent soudain le nec plus ultra de la modernité mais, affirment les deux compères, avec une touche de créativité singulière. We can’t wait !Démarrage de cette opération de communication à Cannes depuis le 24 septembre 2014 avec un chef passé par les restaurants Gagnaire. Paris attendra sans date précise pour l’instant, mais pas avant 2015. De toute façon, dans la capitale, Pierre Gagnaire n’a que l’avenue des Champs-Élysées à traverser pour aller de chez lui au Fouquet’s. Ça aide ! Le mieux sera de juger sur pièce et sur plats…