Magazine Côté Femmes

Vingt-deux mois

Publié le 29 septembre 2014 par Annesoa @bullabebe

Voir le soleil de l'été indien se refléter dans tes boucles blondes, quoi de mieux pour dresser le bilan de ce vingt-deuxième mois...

Ma petite fille pétillante, tantôt calme, tantôt pipelette, un petit ange, parfois démon mais si pleine de vie, d'enthousiasme, d'affection. J'aime comme tu prends le temps de vérifier que tout ton petit monde est bien là pour t'entourer (papa? maman? papy? mamie? parrain? tata? tonton? ahhh tout va bien !). Et que dire de ce sourire qui illumine ton visage quand un bon souvenir se rappelle à toi (une virée en trottinette, ou voir des chevaux par exemple). Et quel plaisir de te voir commencer à te raconter des histoires quand tu joues avec tes Duplo.

Comme ton papa, tu adores qu'on te frotte le dos (tu es un peu maniaque aussi, mais chut...).

A la crèche, tu t'es vite mis la nouvelle équipe dans la poche, mais comment résister aux nombreux bisous que tu envoies avec ta main. Tu t'es fait de nouvelles copines, et tu m'as carrément bluffée à te souvenir de chaque prénom au bout de quelques jours seulement (une future prof ma fille?). Par contre, si ce nouvel environnement "chez lez grands" ne semble pas t'avoir beaucoup bouleversée, tu restes encore un peu timorée quand un enfant t'embête. Pas facile de t'expliquer qu'il faut être gentille avec les autres enfants, mais quand même te défendre si quelqu'un t'enquiquine.

Pourtant à la maison, tu sais parfois être autoritaire, à base de "tu t'assois", "tu te mets là" (et tu me regardes jouer maman...). Je crois qu'il y a vraiment deux poids deux mesures entre la petite fille charmante qu'on me dépeint à la crèche et chez les grands-parents, et la petite diablotine qui se cache derrière tes grands yeux quand nous sommes en petit comité. Mais je crois que c'est le lot de tous les parents...

Tu alternes des phases pleines de mignonitude, quand tu réclames un bisou, ou que tu me chuchotes un mot doux, quand tu te mets à danser, sur la pointe des pieds, ou que tu me piques mes chaussures pour traverser l'appartement, avec des phases moins rigolotes, comme ces nombreux réveils nocturnes, ou particulièrement matinaux qui nous mettent tous KO et altèrent quelque peu notre patience.

Heureusement, la mémoire d'un parent sait faire preuve d'une sélectivité incroyable et je ne garde finalement que les bons moments.

Ma chérie, ma petite fille à croquer, je suis si heureuse d'être ta maman et de te voir grandir, même si tu repousses souvent mes limites et me fais poser beaucoup de questions. Je ne me lasse pas de te voir pousser et j'ai du mal à croire que tu approches déjà de tes 2 ans !


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