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TELEVISION: "Ainsi soient-ils", saison 2/season 2

Par Bullesdeculture @bullesdeculture
TELEVISION: Retour ce jeudi sur Arte d'une des meilleures séries française : Ainsi soient-ils saison 2. Après une saison 1 très encourageante (Prix de la meilleure série française au Festival Séries Mania 2012), la série nous revient avec deux incroyables premiers épisodes vus au Festival Séries Mania 2014 (dont elle est repartie à nouveau avec le Prix de la meilleure série française au festival) qui montrent que malgré la perte d'un de ses personnages majeurs (décès du comédien Michel Duchaussoy qui interprétait Monseigneur Roman), leurs auteurs ont su garder la même qualité.
Return on Thursday on TV channel Arte one of the best French series: Ainsi soient-ils season 2. After a very encouraging (Award for Best French Series at 2012 Series Mania Film Festival) for its first season, the series returns with two first incredible episodes seen at 2014 Series Mania Film Festival (where it won again the Award for Best French Series) which show that despite the loss of one of its main characters (death of the actor Michel Duchaussoy who played Monsignor Roman), the authors have kept the same quality. More in English >> (Translation in progress, come bubble later)
Précédemment dans Ainsi soient-ils :
- le jeune séminariste José del Sarte (Samuel Jouy) a failli étrangler le Père Bosco de colère et a été victime d'une tentative d'assassinat ;
- le jeune séminariste Guillaume Morvan (Clément Manuel) a failli quitter le séminaire à cause de ses sentiments pour le jeune séminariste Emmanuel Charrier (David Baiot) mais ce dernier a préféré quitter le séminaire ;
- le jeune séminariste Raphaël Chanseaulme (Clément Roussier) est retourné au séminaire après avoir été obligé de mettre fin à une relation adultère avec une amie d'enfance ;
- le jeune séminariste Yann Le Megueur (Julien Bouanich) a remis en question sa vocation après avoir passé la nuit avec une fille ;
- Monseigneur Roman a réussi à congédier le Père Fromenger (Jean-Luc Bideau) du Séminaire des Capucins et à le faire remplacer par le Père Bosco (Thierry Gimenez) mais ce dernier a caché qu'il avait un cancer.
Quel plaisir de revoir une série française de qualité sur nos antennes. Évidemment, il a fallu attendre plus de deux ans entre les deux saisons mais au vu des premiers épisodes, cela valait largement la peine. Pourtant ce n'était pas gagné d'avance de faire une série avec un sujet si peu aguicheur. Alors que les églises ont plutôt tendance à sonner creux en France, il fallait vraiment que ses créateurs David Elkaïm, Bruno Nahon, Vincent Poymiro et Rodolphe Tissot y croient dur comme fer pour qu'elle existe.
En écrivant à trois (David Elkaïm, Vincent Poymiro et Arthur Harari) sur cette nouvelle saison, ils ont su prolonger leur analyse de cet univers religieux à travers un angle toujours aussi intéressant et riche pour la fiction télévisuelle : l'humain. Car plus que de religion ou de foi, il s'agit de personnes comme vous et moi qui font des choix dans leur vie et qui chaque jour, se confrontent à leurs démons intérieurs, à leurs failles et à leurs doutes.
Catholique convaincu(e) ou non, cette série (comme avant elle, la série La petite mosquée dans la prairie qui racontait la vie quotidienne d'une petite communauté musulmane) brasse des thèmes universels (l'amitié, l'amour, les croyances, la solidarité, etc.) qui nous emporte grâce à la qualité de la narration et de la réalisation (mention spéciale à Rodolphe Tissot qui réalise et supervise la partie artistique de la série). Bien évidemment, cette saison 2 fera sûrement tiquer quelques rigoristes mais en y introduisant des problèmes économiques, les scénaristes la feront de nouveau résonner avec l'actualité nationale.
Quand aux épisodes que nous avons pu voir, ils créent rapidement toute une panoplie de conflits que nous prendrons un malin plaisir à voir se dénouer ou non. Il y a d'abord le Père Bosco qui pour se soulager secrètement de son cancer va s'attacher les services d'une mystérieuse femme (Corinne Masiero). Il y a aussi Raphaël qui en devenant proche du Père Bosco va être dans une position difficile vis-à-vis de ses compagnons. Il y a ensuite Monseigneur Poilaux (Jacques Bonnaffé) qui remplace au pied levé Monseigneur Roman. Il semble construit comme le personnage du Président des États-Unis Charles Logan (Gregory Itzin) de la série 24 : soit un personnage avec un costume bien trop lourd pour ses épaules. Enfin, il y a ce nouveau personnage de Père Abel (Yannick Renier) dont le côté bienveillant cache peut-être des secrets.
Bref, nous voilà fins prêts pour regarder les (presque) seulement 8 épisodes (8x52 min) de cette nouvelle saison. Amen.
jici



En savoir plus :
- la bulle analyse d'Antoine Corte au Festival Séries Mania : Pourquoi les séries françaises vont devenir meilleures que les séries américaines ?
- site officiel : http://asi.arte.tv/fr

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