genre: horreur, gore, trash (interdit aux - 16 ans)
année: 2011
durée: 1h30
l'histoire: Dans la ville d’Heaven Valley, Dennis Richards est le Boss. Tout est sous son contrôle et la trahison est accompagnée d’une mort atroce. La femme d’Adam lui devant de l’argent, il va la brûler vive pour la punir de ne pas avoir tenu ses engagements. Adam, fou de colère et impuissant face à un homme intouchable, invoque un démon qui va lui donner des pouvoirs surhumains afin de l’aider à se venger de Dennis. Le massacre peut commencer.
la critique d'Alice In Oliver:
Depuis quelques années, Adam Chaplin, réalisé par Emmanuele de Santi en 2011, commence à faire parler de lui sur la Toile. Mieux encore, le long-métrage s'est taillé une certaine réputation de film ultra gore auprès des amateurs du cinéma trash.
Reste à savoir si cette réputation est justifiée. Réponse dans les lignes à venir ! Premier constat, Adam Chaplin se démarque par son originalité et mélange plusieurs styles: le gros film de combat ultra bourrin qui défonce le cul et l'anus de ta grand mère, et le gore qui tâche jusqu'au point de non retour. En résumé, Adam Chaplin tient les promesses annoncées et n'a pas volé sa réputation.
Certes, Adam Chaplin est un film italien mais le long-métrage n'est pas sans rappeler les films gores asiatiques, notamment Tokyo Gore Police mais surtout Story of Ricky. Indéniablement, Adam Chaplin est influencé par la culture manga. On pourrait le voir un peu comme une sorte d'adaptation assez libre de Ken le survivant mais en bien plus trash !
Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! Dans la ville d’Heaven Valley, Dennis Richards est le Boss. Tout est sous son contrôle et la trahison est accompagnée d’une mort atroce.
La femme d’Adam lui devant de l’argent, il va la brûler vive pour la punir de ne pas avoir tenu ses engagements. Adam, fou de colère et impuissant face à un homme intouchable, invoque un démon qui va lui donner des pouvoirs surhumains afin de l’aider à se venger de Dennis.
Le massacre peut commencer. En gros, le film délivre largement la marchandise. Nous sommes donc en présence d'un héros, donc Adam Chaplin (au cas où vous n'auriez pas suivi), bourré à la stéroïde et qui décime et explose tous ceux qui ont le malheur de se dresser sur son chemin. Clairement, Emmanuele De Santi se fait plaisir et cherche à satisfaire un public en manque de sang et de chair fraîche.
Rassurez-vous, si vous aimez le gore qui tâche, Adam Chaplin devrait largement satisfaire vos exigences: effusions de sang qui viennent carrément éclabousser l'écran, membres déchiquetés, explosions de membres dans tous les sens, têtes décapitées et même des bras et des jambes qui volent...
Emmanuele De Santi ne nous épargne rien... et ce, pour notre plus grand bonheur ! Toutefois, attention, Adam Chaplin n'est pas un nanar non plus. Certes, le film est décomplexé du gland et ne nous refuse rien en matière de séquences sanglantes.
C'est très simple: c'est une véritable boucherie dans les règles !
Petite production indépendante, Adam Chaplin doit composer avec les moyens du bord. Pourtant, rien à redire sur la qualité des maquillages et des effets spéciaux, tout simplement étonnants pour un film de ce calibre qui n'a pas grand chose à voir avec les blockbusters du moment.
Adam Chaplin se démarque par une ambiance gothique, crade, maléfique, repoussante, glauque, putride et à la limite du film post-apocalyptique. Adam Chaplin possède donc son propre style. Néanmoins, le film ne possède pas que des qualités. Par exemple, l'interprétation laisse vraiment à désirer. C'est par exemple le cas du bad guy de service, une sorte de monstre humain complètement difforme, certes très impressionnant, mais assez peu crédible en fin de compte.
Enfin, Adam Chaplin séduira avant tout les amateurs du cinéma trash. Les autres seront priés de passer leur chemin. En même temps, le film n'a aucune prétention si ce n'est de séduire les fans hardcore d'un genre assez limité dans l'ensemble.
Note: 13/20
Adam Chaplin par optimalefr