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Saigon "G.S.N.T. 3: The Troubled Times of Brian Carenard" @@@

Publié le 30 septembre 2014 par Sagittariushh @SagittariusHH
- Hip-Hop/Rap

Saigon "G.S.N.T. 3: The Troubled Times of Brian Carenard" @@@

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On n’imaginait pas il y a quatre, cinq ans que The Greatest Story Never Told de Saigon deviendrait un jour une trilogie vu comment il galèrait grave pour sortir ce putain de disque produit par Just Blaze. Septembre 2014, le troisième chapitre voit le jour : The Troubled Times of Brian Carenard, succédant à Bread & Circuses qui nous avait laissé sur notre faim.

Désolé de briser le suspens si tôt : on a encore le ventre qui gargouille fort après de multiples écoutes. A part un blabla de Just Blaze en intro, ne comptez pas sur l’ancien producteur phare de Roc A Fella pour lâcher un seul beat. Saigon s’est tourné vers des connaissances à lui (Clev Trev, DJ Corbett) pour cette tâche. Le rappeur de Brownsville demeure un très bon lyriciste, l’un des meilleurs actuellement, et quand il sait s’entourer, ça crée des étincelles, comme sur "Sinners Prayer" avec Papoose et un étonnant passage de l’acteur Omar Epps qui arrive sur le 3e couplet, ou sur "Mechanical Animals" avec le dinosaure Kool G Rap et Memphis Bleek qui donne des signes de vie (ses constantes sont stables).

Pas de Just Blaze, mais trois prods de DJ Premier à la suite : "Let’s Get Smart", "Kick in the Door" (avec un autre dinosaure du rap, Big Daddy Kane) et le single "Nunya" (pour ‘none of y’all business’). C’est du lourd, du Primo typique. Rien de bien neuf cependant, il a fait mieux. On a droit au titre r&b de convention, ici "Best Mistake" (avec G Martin) sur un instru ressemblant vaguement à du mellow de violon sur du beat-box (en gros ce n’est pas loin d’être bancal). Quant aux prods de Clev Trev, les beats sont bons mais les mélodies un peu moches ("Mine mine mine"). Les tribulations de Saigon et ses problèmes relationnels ("Deception", "Bring That"…) ne sont pas ce qu’il y a de plus intéressant à écouter, sauf le règlement de compte sur "Nunya", on le préfère largement sur de puissantes tracks comme "Street Gospel" ou "Sinners Prayer".

Ce troisième volet de Greatest Story Never Told n’est pas meilleur que le précédent, ce qui est plutôt décevant. On va finir par croire que Saigon a vraiment besoin d’un producteur exécutif pour le guider dans le choix de ses prods, malgré toute la bonne volonté et le talent dont il fait preuve.


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